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La mobilité des travailleurs wallons

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 182 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 07/12/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Apparemment, vouloir aller travailler à l’étranger et de préférence en outre Atlantique est bien vu du côté des autorités régionales.

    Cette année, 851 Wallons ont postulé pour une ou plusieurs offres d'emploi au forum Destination Canada.

    Les pays francophones comme la France et la Suisse jouissent aussi d'un certain succès.

    A priori, c’est bien que l’on va chercher l’emploi là où il se trouve.

    Quels sont les motifs pour aller travailler ailleurs ? Pas d’offre d’emploi pour une série de qualifications ? Une fiscalité dissuasive ?

    Soit ! Ce qui m’intéresse, c'est de connaître le profil de ceux qui vont à l’étranger. Est-ce qu’à terme, cela ne pose pas un nouveau risque pour le développement des entreprises en Belgique de ne pas ou de ne plus trouver la perle rare qu’ils cherchent ?

    S’agit-il de diplômés ? De personnes disposant d’une expérience professionnelle dont on aurait aussi besoin en Belgique ?

    Une fois qu’une tendance s’est mise en mouvement, peut-on encore la freiner au cas où cela renforce le phénomène de pénurie des métiers ?

    À l’inverse, pour répondre aux besoins des entreprises par rapport aux métiers en pénurie, faut-il dès lors « importer » ou faire venir des travailleurs étrangers ? Le « brain drain », compensé par un « brain gain » ?
  • Réponse du 11/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les 851 Wallons ayant postulé pour des offres d’emploi au forum Destination Canada ne représentent qu’une infime partie des 1.490.893 Wallons actifs (0,06 %) (Source : http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/travailvie/emploi/chiffres/). Il n’y a donc pas lieu de s’alarmer et de lier d’éventuels risques pour le développement de nos entreprises avec ce phénomène.

    De plus, rien n’indique que ces 851 personnes sont toutes des demandeurs d’emploi.

    Il convient évidemment d’accroître l’attractivité de notre économie et de nos entreprises pour leurs futurs talents, tant wallons qu’étrangers.