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L'investissement de Belfius pour les "start-up" et les associations "The Birdhouse"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 183 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 07/12/2017
    • de ZRIHEN Olga
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    À partir de 2018, Belfius investira chaque année dans les meilleures "start-up" et les associations de The Birdhouse (The Birdhouse avait lancé son premier programme accélérateur pour "start-up" durant l'été 2016. À ce jour, l'entreprise a déjà accompagné 37 projets choisis dans un ensemble de plus de 1.250).

    Précédemment, The Birdhouse proposait à ses "start-up" non seulement de l'espace bureaux, mais aussi un réseau de mentors, du coaching et des ateliers, ainsi que le support de partenaires tels Belfius, Securex et EY. Voici à présent que vient s'ajouter un volet financier.

    Concrètement, Belfius mettra 10 millions d'euros de capital-risque à la disposition de ce qu'elle considère comme les meilleures "start-up" de The Birdhouse. En outre, elle prévoira annuellement 500.000 euros, ce qui permettra à 10 autres "start-up" au sein de l'accélérateur de contracter un prêt de 50.000 euros. Belfius prendra également une participation de 20 pour cent dans The Birdhouse.

    Quels sont les liens qui sont faits entre les soutiens wallons aux jeunes entrepreneurs et ce soutien financier de Belfius ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Cette initiative privée peut s’apparenter à ce que la Région wallonne a mis en place au travers les écosystèmes locaux de la nouvelle économie – BEP, Digital Attraxion, Digital BW, Idelux, Leansquare. En effet, les différents opérateurs à savoir les CEEI et les invests ont pour mission de soutenir et d’accélérer les start-ups. Ces start-ups ont ainsi la possibilité d’aller chercher un financement « pre-seed » auprès de l’écosystème, mais aussi un financement seed auprès du fond W.IN.G.. Les fonds ainsi investis le sont via des prêts d'amorçage allant de 25.000euros à 50.000 euros et des prises de participation allant de 100.000euros à 500.000 euros.

    Ensuite, les outils financiers plus classiques à disposition des invests peuvent prendre le relais avant d’amorcer un premier tour de table avec d’autres investisseurs.

    Ces écosystèmes ont le mérite d’exister, mais montrent leurs limites. En effet, leur encrage local rend l’offre d’accompagnement à destination des startuppers relativement floue. Dès lors, certaines start-up sont tentées de faire leur « shopping » entre ces écosystèmes. C’est pourquoi le Gouvernement wallon souhaite rendre cette offre plus cohérente.