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La limitation de vitesse sur les routes nationales

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 471 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 11/12/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Risque de collision, intersections dangereuses… Les routes sans séparateur central, autrement dit la quasi-totalité du réseau hors autoroute et voie rapides, sont parmi les plus stressantes et les plus dangereuses.

    Les chiffres de la sécurité routière étant très mauvais en France, le Gouvernement pourrait décider d’abaisser la limitation de 90 km/h actuellement à 80 km/h sur ces axes. Cette limitation, revendication récurrente des associations de sécurité routière, est déjà d’application en cas de pluie et pour les jeunes en licence.

    Les objectifs visés par les autorités françaises sont la réduction de la gravité des accidents et du nombre de morts. De plus, les 80 km/h permettraient une meilleure gestion des émissions de particules et de la fluidité du trafic.

    Aux Pays-Bas, cette mesure est déjà d’actualité. En ce qui concerne la Région flamande, c’est une limitation à 70km/h qui a été mise en place.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu écho de ces changements ? Dans l’affirmative, quel est son avis sur la question ? Ce genre de limitations pourrait-il voir le jour en Région wallonne ?
  • Réponse du 20/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Sur les routes ordinaires de Wallonie, la limite de vitesse est de 90 km/h hors agglomération.

    Le Gouvernement français a effectivement lancé une réflexion sur la limite de vitesse sur les routes ordinaires qui est également de 90 km/h hors agglomération. En Allemagne et au Royaume-Uni, cette limite est respectivement de 100 km/h et 96 km/h.

    Les statistiques de ces trois pays limitrophes sont meilleures en matière de sécurité routière que les nôtres.

    Cela montre que nous pouvons agir et faire mieux en matière de sécurité routière sans nécessairement toucher aux limites maximales de vitesse.

    Le comportement humain est le premier facteur d'accidents. C'est pourquoi, c'est l'ensemble des usagers qui doivent être à attentifs à leur comportement individuel pour atteindre notre objectif de réduire à moins de 200 morts sur nos routes à l'horizon 2020.

    Par ces diverses actions de sensibilisation et de prévention du public, l'AWSR joue pleinement son rôle d'acteur pour plus de sécurité routière et rappelle l'importance du comportement humain comme premier facteur d'accidents.