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La circulation de bus hybrides et électriques sur les lignes péri-urbaines et rurales

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 475 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 11/12/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Lors de questions précédentes Monsieur le Ministre m'a précisé qu’une commande de 162 bus hybrides a été effectuée pour le TEC Liège-Verviers. Ces bus seront livrés essentiellement au dépôt de Robermont qui dessert des lignes exclusivement urbaines ou péri-urbaines aux alentours de la ville de la Liège.

    Malheureusement, je constate que ces bus moins polluants ne circuleront pas dans l’arrondissement de Verviers qui est desservi principalement par des lignes péri-urbaines et rurales. D’après les réponses de Monsieur le Ministre, le Groupe TEC va consacrer l’usage de ces bus-là où ils seront plus efficaces sur le mode électrique. Ces bus ne circuleraient qu’une dizaine de kilomètres en mode électrique par jour.

    Je considère pourtant que certaines lignes péri-urbaines et rurales sont également adaptées pour ces bus au sein de l’arrondissement de Verviers malgré le fait que les lignes verviétoises soient plus longues et que l’âge du parc des véhicules TEC est moins élevé qu’ailleurs.

    Je me permets de citer quelques exemples.

    Plusieurs villes et communes sont reconnues pour leur caractère touristique et de nombreuses personnes s’y rendent en transport en commun. Par exemple, la ville de Spa est reconnue pour ses vertus touristiques et de nombreuses personnes se rendent dans cette ville thermale en transport en commun.

    De nombreux navetteurs se rendent à leur travail quotidiennement en transport en commun en ce compris via les lignes rurales. La ligne 394, dite Vennliner, reliant les villes de Saint-Vith et d’Eupen est adaptée à l’intermodalité pour ceux qui travaillent à Verviers, à Liège ou à Bruxelles.

    Le Groupe TEC va-t-il prévoir des tests de performance de ses bus électriques et hybrides sur des lignes rurales généralement plus longues ? Est-il prévu que des bus électriques et/ou hybrides circulent sur des lignes rurales passant par des lieux touristiques ainsi que sur lignes qui desservent des gares SNCB ?
  • Réponse du 22/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les bus hybrides mis en service actuellement sont destinés aux lignes exploitées par du personnel TEC. D’autres objectifs (dont les effets seront perceptibles à partir de l’automne 2019) seront fixés aux exploitants privés dans le cadre de la mise en concurrence des lignes sous-traitées.
     
    Le choix des lignes d’affectation des nouveaux bus hybrides exploitées par du personnel TEC s’est basé sur quatre critères :
    - La vitesse moyenne de la ligne : l’économie étant principalement réalisée via récupération d’énergie lors des décélérations, le retour sur investissement d’un bus hybride est d’autant plus rapide que la ligne comporte un nombre important d’arrêts (à titre d’exemple, la ligne 394 évoquée se caractérise par une distance moyenne entre arrêts d’un kilomètre, contre 400 mètres pour la moyenne des lignes retenues) ;
    - La volonté d’affecter ces nouveaux bus, équipés d’accès pour chaises roulantes, à des lignes accessibles aux voyageurs à mobilité réduite ;
    - L’âge du parc existant : celui du dépôt de Robermont étant bien plus élevé (13 ans) que celui des dépôts de la région de Verviers (5 ans) ;
    - La volonté de concentrer cette nouvelle technologie sur un seul dépôt, ceci afin de limiter le personnel à former (conduite et maintenance) et les aménagements d’ateliers (accès en toiture des bus, délimitation de zones dédiées à la maintenance des bus hybrides…).

    Cependant, afin d’atteindre ses ambitieux objectifs environnementaux, le Groupe TEC, hors exception, ne mettra plus en service que des nouveaux bus de type « hybrides ».