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La formation en alternance

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 195 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 13/12/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Tout le monde converge pour dire tout le bien qu’on pense de la formation en alternance. Il s’agit, en effet, d’une filière où le patron aura contribué à former le jeune – s’il est d’accord de se lancer dans cette aventure.

    Mais c’est aussi un concept, à propos duquel j’entends toujours les explications et les excuses pour justifier pourquoi la formation en alternance ne décolle pas de façon substantielle au-delà de ce qui est fait depuis des années. Alors qu’il s’agit d’un type de formation qui peut être une réponse rêvée par rapport à la problématique des métiers en pénurie.

    Du côté germanophone, la formation en alternance donne de très bons résultats et certains patrons, dont les plus efficaces, ne veulent embaucher que des jeunes qu’ils ont formés eux-mêmes.

    Du côté d’Essencia, au minimum, on engage 450 personnes par an dans le secteur. Mais on a un défi à dix ans, surtout dans la chimie. La pyramide des âges vieillit fortement.

    Le défi ici est donc de parvenir à attirer les jeunes vers les filières scientifiques et techniques dès l'école. Certes, on peut faire toutes les campagnes de sensibilisation allant des kits de chimie pour les écoles jusqu’à la création d’un Lab'expo chimie et sciences de la vie.

    Il est donc essentiel que les pouvoirs publics y apportent un financement adapté !

    Est-il envisageable que le Gouvernement négocie, à l’instar des accords de branche relatifs à l’énergie, des accords de branche relatifs à la formation, et notamment à la formation en alternance ouverts à ceux qui terminent le secondaire supérieur (p. ex. pendant qu’ils touchent des allocations d’insertion ou même au-delà) et qui souhaitent, après la théorie plonger dans la pratique du métier ?

    Monsieur le Ministre pense-t-il que le secteur de la chimie et des sciences de la vie puisse être un secteur ouvert pour ce genre d’accord ?
  • Réponse du 11/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Un accord de branche pourrait être un instrument de partenariat Win Win entre la Région et des secteurs pour la mobilisation des entreprises à s’engager dans la formation en alternance.

    Je n’ai pas encore interrogé directement le secteur de la chimie et des sciences du vivant sur de telles intentions. Cependant, je peux déjà dire que trois formations en alternance sont déjà coorganisées par Cefochim et l’IFAPME, à savoir, Technicien de production en entreprises biopharmaceutiques, Technicien de production et de laboratoire en chimie et production de matériaux durables et Opérateur de production en industrie chimique et chimie verte.