/

L’éclairage public sur les tronçons de voirie en travaux

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 554 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 09/01/2018
    • de PUGET André-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    La période est aux travaux de rénovation de nos voiries. Un peu partout en Wallonie, les chantiers fleurissent.

    Sur certains axes, l’éclairage public est éteint durant la nuit et d’autres n’en bénéficient pas, rendant la circulation dans les chantiers pendant cette période plus dangereuse et la signalisation moins visible.

    Sur la E411, à hauteur du viaduc de Custinne, par exemple, les travaux de rénovation sont en cours depuis plusieurs mois et certainement encore pour une période assez longue.

    Nous pouvons y constater qu’il n’y a pas d’éclairage public sur ce tronçon d’autoroute et qu’aucun éclairage spécifique n’est prévu sur le tronçon actuellement en travaux, hormis les panneaux de signalisation. Cette situation est extrêmement dangereuse et certainement en cas de conditions atmosphériques défavorables, nous pensons à la pluie notamment et, en hiver, la grêle ou la neige. Il est pratiquement impossible de voir le marquage routier et les délimitations des bandes de circulation mises en place.

    La situation décrite est une situation réelle et extrêmement accidentogène, même si la limitation y est réduite à 50 km/h, quand elle est respectée. Nous pourrions citer d’autres exemples de situation sur nos routes où la visibilité lors de travaux est très controversée.

    Suite à ces constats, je souhaite interroger Monsieur le Ministre sur différents points.

    Existe-t-il des normes à respecter en matière d’éclairage public ou spécifique hormis les panneaux durant les travaux de réfection de la voirie ?

    Existe-t-il des obligations minimums « de mise en lumière » pour des situations stressantes pour les automobilistes ?

    Notant que je ne fais pas allusion ici aux panneaux de signalisation réfléchissants surmontés des lampes de couleur jaune-orange, mais bien des lampadaires ou d’éclairage spécifique.

    Quelles obligations minimales les gestionnaires de travaux doivent-ils respecter ?
  • Réponse du 22/01/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lorsqu’un éclairage existe sur une route régionale ou une autoroute en travaux, l’éclairage est maintenu la nuit. Néanmoins, il se peut que suite à des coupures de câbles en place, nécessaires aux travaux en cours, certaines zones ne soient plus éclairées momentanément. Dans ce cas, le maximum est fait pour que les coupures soient limitées dans le temps.

    Pour les zones non éclairées, une limitation de vitesse plus stricte est imposée. Pour reprendre l’exemple cité du chantier de Custinne, la vitesse y est limitée à 50km/h. Afin de faire respecter la vitesse, et donc de sécuriser la zone de chantier, des radars de type Lidar ou des radars mobiles traditionnels sont régulièrement mis en place comme l'honorable membre aura pu le constater sur le chantier.
    Dans le cadre de ces travaux, il n’y a pas, à ma connaissance, un nombre anormalement élevé d’accidents dans ce chantier.

    De manière générale, il n’existe pas d’obligation d’éclairer une voirie, cela relève de l’appréciation du gestionnaire de voirie. Par contre, quand il décide d’éclairer, il doit le faire selon une norme précise avec des performances déterminées (NBN L18004).

    Pour rappel enfin, dans le cadre du Plan lumière 4.0 dont le marché de type « PPP » est en cours de passation pour l’implantation d’un éclairage intelligent avec la technologie LED, sur le réseau SOFICO de 2.300 km, certains scénarios prévoyaient l’enlèvement de l’éclairage sur divers tronçons. Il a finalement été décidé de maintenir l’éclairage partout en prévoyant un « dimmage » en fonction du trafic, mais aussi en fonction des circonstances telles que des chantiers ou des conditions climatiques difficiles.