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Le projet "Wilderness" de Pairi Daiza

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 563 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 10/01/2018
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le projet amendé de premier espace résidentiel au sein du parc Pairi Daiza entraine de nombreuses réactions de la part des riverains. Le parc avait amendé son projet notamment parce que l’enquête publique avait mis en évidence la nécessité de démarches administratives plus longues.

    Les reproches émis par les riverains sont la vitesse et la manière dont le plan d’investissement de Pairi Daiza est décliné morceau par morceau, sans que les citoyens ou les administrations puissent avoir une vue d’ensemble de ses impacts. Cela leur semble incompatible avec les règles démocratiques et de bonne gouvernance. 

    Le projet de développement du parc forme un tout avec l’achèvement d’un Nouveau Monde et une offre hôtelière limitée, cependant, les déclarations des dirigeants du Parc parues depuis 2016 dans la presse et dans certains sites spécialisés font état d’un projet de développement de plus grande ampleur.

    Selon les propos de Monsieur le Ministre, il existe la possibilité d’imposer une étude d’incidences pour un projet de classe 2, dès lors que ledit projet possède des incidences notables sur l’environnement. Dès lors, une étude d’incidences sur l’environnement et l’impact de ces projets sur tous les aspects de l’environnement (notamment en ce qui concerne le cadre de vie d’une région rurale les ressources en eaux, les rejets des eaux usées, la gestion des déchets, la mobilité, les véhicules, le bruit, la pollution…) ne pourrait-elle pas être envisagée ?
  • Réponse du 31/01/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    La demande de permis relative à ce projet relève à ce stade de l’autorité de première instance, en l'occurrence, du Collège communal de BRUGELETTE.

    Conformément à la législation, cette demande de permis n’est pas soumise à l’élaboration obligatoire d’une étude d’incidences sur l’environnement.

    Par ailleurs, au dépôt du dossier, le Collège communal a apprécié la recevabilité et la complétude du dossier. Il a estimé qu’il n’y avait pas lieu de requérir une étude d’incidences sur l’environnement, à l’appui de son examen des incidences probables du projet sur l'environnement et en particulier des critères de sélection pertinents visés à l'article D.66 du livre Ier du Code de l'Environnement.

    À ce jour, le dossier est toujours à l’examen dans les services de la commune de Brugelette.

    En tant qu’autorité compétente dans l'hypothèse d'un recours qui serait introduit auprès du Gouvernement de la Région wallonne contre la décision de première instance, il ne m’appartient pas de me prononcer ni sur le fond ni sur le contenu d’un dossier dont je ne suis pas saisi.