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L'initiative "Ville amie démence"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 197 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/01/2018
    • de DURENNE Véronique
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    En septembre dernier, l’un de mes collègues interrogeait Madame la Ministre sur l’initiative « Ville amie démence » dont, rappelons-le, un peu plus de 30 communes sont déjà parties prenantes de ce réseau.

    Suite à sa réponse, la Ligue Alzheimer a interpellé Madame la Ministre via un droit de réponse. Document dont j’ai pu prendre connaissance également et dans lequel il est principalement demandé de détailler et d’expliciter davantage les trois aspects qu'elle énumère dans sa réponse.

    Demande que je reprends également à mon compte, car Madame la Ministre semble enterrer, par cette réponse, le projet, ou en tout cas s’en dissocier fortement. Est-ce le cas ?

    Peut-elle détailler davantage les arguments qui fondent ses trois affirmations ?

    Quel avenir, dès lors, pour cette initiative ? Faut-il en revoir les objectifs ?

    D’autre part, il est question d’une rencontre organisée, il y a deux ans, « par l’AViQ (ex DGO5) dans l’optique d’échanger autour de l’impact de ce dispositif avec des agents de proximité du projet « Ville amie démence ” [qui] a cependant mis en lumière plusieurs aspects contre-productifs. ».

    Peut-on avoir davantage de détails sur cette rencontre ? Les aspects contre-productifs ont-ils réellement été évalués ? N’y a-t-il aucun aspect positif dans la démarche ?

    Dans sa réponse, la Ligue Alzheimer avance que le projet « Ville amie démence » et la démarche WADA (Wallonie des ainés) sont deux initiatives conjointes et complémentaires. Madame la Ministre partage-t-elle cet avis ?
  • Réponse du 07/02/2018
    • de GREOLI Alda

    Entre la question écrite n°27 posée par M. ONKELINX à laquelle l'honorable membre fait référence et sa question actuelle, j’ai également eu l’occasion de répondre à l’interpellation de Mme NICAISE qui se faisait également l’écho des remarques émises à l’époque par la Ligue Alzheimer (question écrite n°123).

    Elle comprendra à la lecture de cette réponse qu’il n’est nullement dans mon intention d’enterrer le projet VIADEM. Nous savons en effet que de plus en plus de personnes atteintes de maladies neurodégénératives vivent à domicile. Ces personnes sont souvent victimes d’isolement social et souffrent de solitude. Le dispositif VIADEM revêt donc toute sa pertinence étant donné qu’il vise à mettre en place, au niveau local, des ressources pour accompagner au mieux ces personnes et de leur garantir une vie de qualité au sein de leur communauté.

    La rencontre qui a eu lieu, il y a deux ans, à la DGO5 avait pour but de confronter les différents projets VIADEM de la Ligue Alzheimer et les villes Amies démences de la Fondation Roi Baudouin. Deux expériences, deux dispositifs différents qui ne se connaissaient pas et qui n’avaient pas eu l’occasion d’échanger autour de leur approche réciproque. Un second temps a été consacré à l’approche Ville Amie des Aînés. Cette approche intégrative a été très appréciée par les coordinateurs de terrain du projet VIADEM dans la mesure où ce dispositif inclut tous les aînés quel que soit leur âge ou leur état de santé.

    Aujourd’hui, l’AViQ et la Ligue Alzheimer coopèrent sur la formation des référents en démence. À ma demande, un premier contact a été effectué par l’AViQ auprès de la Ligue Alzheimer en vue d’un échange de pratiques et de collaboration entre l’approche VIADEM et WADA.