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Les nouvelles tendances relatives aux funérailles

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 180 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/01/2018
    • de CULOT Fabian
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives

    La manière dont nous traitons nos morts a aussi un impact sur notre planète.

    Une nouveauté fait parler d’elle : le cercueil en cellulose – carton – biodégradable. S’il attire le consommateur soucieux d’écologie, il permet également de réaliser des économies. Bien au-delà, si son usage était autorisé en Région wallonne, il permettrait à chacun d’enterrer ses morts sans forcément devoir réaliser un emprunt.

    En effet, chacun ne peut se permettre d’offrir à ses défunts un cercueil en bois puisque le tarif forfaitaire moyen d’un entrepreneur de pompes funèbres pour une inhumation ou une crémation étant environ de 2300 euros. Un allègement de la facture ne semble donc pas une idée saugrenue.

    Le carton est autorisé en Flandre et en Région de Bruxelles-Capitale, tant pour l’inhumation que pour la crémation, mais est prohibé en Wallonie. Quelle en est la raison ?

    La Fédération wallonne des entrepreneurs de pompes funèbres avance des problèmes de salubrité, mettant en doute la solidité de ces cercueils. Ils sont cependant bel et bien utilisés partout ailleurs en Belgique.

    Madame la Ministre envisage-t-elle, dès lors, d’autoriser leur usage ?

    En cas de réponse négative, comment justifier une telle interdiction alors même que son utilisation entraine un impact écologique moindre et une possibilité pour chacun d’enterrer ses morts de manière digne ?
  • Réponse du 06/02/2018
    • de DE BUE Valérie

    J’ai été sensibilisée à la question de la gestion publique des restes mortels lors des exhumations techniques et à cette occasion, a été entamée une réflexion quant aux matériaux (cercueils et gaines) utilisés lors des inhumations.

    Mon cabinet et mon Administration sont en contact avec les secteurs concernés.
    Dans ce cadre, une réforme est en projet. Elle devrait permettre l’utilisation du cercueil en carton pour les inhumations en pleine terre. Pour des raisons de salubrité inhérentes à la décomposition de ce matériau, le carton n’est pas envisagé pour les inhumations en caveau à ce stade.

    Enfin, quant à la crémation, il ne m’appartient pas de modifier l’arrêté du 3 juin 2010 déterminant les conditions sectorielles relatives aux crématoriums et modifiant l'arrêté du Gouvernement wallon du 30 juin 1994 relatif aux déchets d'activités hospitalières et de soins de santé, qui relève de la compétence du Ministre qui a l’environnement dans ses attributions.