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L'extension du musée ferroviaire de Treignes.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2005
  • N° : 28 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 27/10/2005
    • de FASSIAUX-LOOTEN Françoise
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Comme Monsieur le Ministre le sait, le chemin de fer à vapeur des trois vallées est, pour le sud de l'arrondissement de Philippeville, une attraction importante, tant par son aspect touristique particulier que pour sa valeur de conservation du patrimoine ferroviaire en Wallonie.

    Monsieur le Ministre connaît certainement ce musée, apprécié tant des passionnés que des touristes et des curieux. Je ne pense pas devoir lui rappeler que l'on y trouve, notamment, sur plus d'un demi- kilomètre de voies, des locomotives au diesel , électriques et à vapeur, dont un exemplaire de 1894.

    Cette attraction est difficilement dissociable du musée du chemin de fer de Treignes, qui présente une riche collection d'objets thématiques autour de l'histoire du chemin de fer.

    Le succès rencontré par ce musée et la richesse de ses collections a entraîné la nécessité de son développement. La décision de la construction d'une extension a donc été prise.

    L'opportunité était réelle car ce projet pouvait bénéficier d'importants subsides européens dans le cadre de l'Objectif 2.

    Dès lors, le Commissariat général au tourisme a introduit une demande de permis d'urbanisme en ce sens. Un avis favorable de l'urbanisme semble avoir été donné et le dossier serait actuellement entre les mains de Monsieur le Ministre depuis plusieurs mois.

    Qu'il me permette dès lors de l'interroger sur l'état d'avancement de ce dossier.

    Où en est son traitement à cette date et quand peut-on espérer obtenir une décision ? Des difficultés existent-elles et, le cas échéant, quelles solutions Monsieur le Ministre préconise-t-il ?

    Au cas ou l'avis final serait négatif, que propose Monsieur le Ministre comme solution concrète afin de ne pas perdre le bénéfice des subsides européens ? Pourrait-il proposer une localisation alternative rencontrant les préoccupations du CGT ?

    Je remercie Monsieur le Ministre pour ses réponses ce qui permettra au mieux le traitement de cette problématique dans les meilleurs conditions et délais. Je pense que le développement touristique et économique local et wallon y aurait tout intérêt.
  • Réponse du 24/11/2005
    • de ANTOINE André

    J'ai l'honneur de confirmer à l'honorable Membre que la demande de permis d'urbanisme est actuellement à l'étude au sein de mon Cabinet.

    La demande porte tant sur l'extension de l'atelier du Musée du chemin de fer que sur la construction d'une remise à matériel roulant, sur un bien sis en zone d'espaces verts au plan de secteur.

    La première partie de la demande - l'extension - peut être octroyée.

    La seconde - la construction de la remise à matériel roulant - semble poser problème dans la mesure où non seulement la compatibilité avec le plan de secteur n'est pas assurée, mais où l'intégration paysagère est problématique là où le projet est envisagé.

    A la suite de mon intervention en réponse à la même question orale, une négociation avec la SNCB est actuellement en cours pour étudier la localisation de la partie litigieuse non pas à Mariembourg, mais sur un autre site à proximité de la gare de Treignes (sis de l'autre côté de la gare, par rapport à la demande initiale). Il va de soi que, si cette solution devait l'emporter, elle devra faire l'objet d'une nouvelle demande de permis d'urbanisme et qu'il conviendra d'étudier l'intégration paysagère du bâti projeté, tant en ce qui concerne son implantation que son gabarit et les matériaux utilisés.

    En ce qui concerne cette seconde demande, il me paraît souhaitable que les parties concernées soient réunies, notamment le fonctionnaire délégué, à qui revient la décision de premier niveau.

    Il appartiendra donc au Commissariat général au tourisme de déposer une nouvelle demande de permis sur la partie du site ferroviaire de Treignes qu'elle aura pu acquérir ou sur laquelle elle disposera d'un droit réel.