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La solidarité avec les travailleurs de Parker à Sprimont

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 252 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/01/2018
    • de MORREALE Christie
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Une centaine de travailleurs se sont rassemblés devant l'entreprise Parker-Hannifin à Sprimont le 11 janvier à l'initiative de la FGTB.

    Ce rassemblement était motivé par la solidarité envers les 44 membres du personnel.

    La maison-mère a en effet décidé en décembre de fermer l'usine. Cette décision est motivée par la délocalisation de l'activité en Tchéquie, et ce alors que la direction de l'entreprise avait elle-même confirmé la rentabilité du site de Sprimont au sein du groupe.

    Il s'agit clairement d'une délocalisation financière, au mépris de toute considération envers les 44 membres du personnel.

    D'ailleurs, le carnet de commandes continue à se remplir et la production a repris depuis le 2 janvier.

    La première réunion de la phase 1 de la procédure de la loi Renault a eu lieu le 5 janvier. Le personnel occupe le site afin d'éviter la sortie des commandes sur base notamment de ce qui s'est produit chez Truflo-Rona à Herstal il y a quelques semaines.

    Quels sont les contacts pris avec la direction de l'entreprise et du groupe ?

    Quels sont les contacts avec le personnel et leurs représentants syndicaux ?

    Quelles mesures Monsieur le Ministre entend-il prendre, via les outils économiques régionaux et via sa position de Ministre de l'Économie et de l'Emploi ?

    La recherche d'un repreneur est-elle lancée ?
  • Réponse du 21/02/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Le 6 février 2018, mon Cabinet et la SOGEPA ont rencontré des travailleurs de l’entreprise ainsi que les permanents syndicaux.

    Le groupe PARKER ne semble pas pressé de fermer son usine de Sprimont. Aucun calendrier n’a encore été discuté. Très peu d’informations concrètes ressortent des réunions bimensuelles qui se tiennent dans le cadre de la phase 1 de la procédure Renault.

    Sans des informations plus précises sur les intentions du groupe, il est impossible pour la SOGEPA ou tout autre outil économique régional d’entreprendre ou de soutenir une quelconque démarche, notamment dans le cadre d’un projet de reprise s’il s’avérait que le groupe était vendeur d’une partie de l’activité.

    Le carnet de commandes continuerait de se remplir. À ce jour, une activité normale serait assurée jusqu’au mois de mai 2018. Je suis néanmoins conscient qu’une telle situation est génératrice de beaucoup de stress pour les travailleurs et leurs familles.

    Il est prévu qu’une nouvelle réunion avec mon Cabinet et la SOGEPA soit organisée dès que des informations plus précises seront disponibles.

    Une réunion avec les responsables du groupe PARKER en charge de la fermeture de l’usine de Sprimont a été sollicitée.