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L'absence de formation en matière d'accompagnement des transports exceptionnels

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 253 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/01/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    En Belgique, il y a 11 sociétés qui s’occupent de l’accompagnement des transports exceptionnels. Un spécialiste actif dans le secteur explique qu’à l’heure actuelle cela représente ± 70 voitures, mais qu’il faudrait au moins 30 voitures supplémentaires. Le problème c’est qu’il n’y a plus de formation mise sur pied.

    Est-ce dû au passage du Fédéral à la Région ?

    Le spécialiste ne peut l’affirmer, il constate simplement que du côté flamand, il y a déjà eu deux sessions qui ont été mises sur pied.

    Deuxième souci : la formation n’est pas adaptée aux fonctions premières des pilotes : « le fait d’avoir été repris dans le pôle gardiennage entraîne que nos employés doivent suivre des cours pas spécialement intéressants pour eux (la taille des laisses, les races de chiens que l’on peut utiliser pour les tours de garde, etc.). Par contre, la formation donnée par la police est plus intéressante et plus utile, puisqu’elle concerne le Code de la route ».

    Le contenu des formations va-t-il être adapté aux besoins des conducteurs ?

    Auront-ils à l’avenir une formation spécifique à leur métier ?
  • Réponse du 21/02/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    La loi réglementant le secteur des agents de gardiennage a été complètement revue le 2/10/17. Un des changements apportés à cette loi est le transfert de la qualification « accompagnement dans la circulation » (à savoir, l’accompagnement des transports exceptionnels) du fédéral au régional. À l’heure actuelle, ce transfert de compétences n’a pas été traduit au niveau de la législation wallonne.

    Actuellement, le FOREm n’a reçu aucune sollicitation en termes de demande de formation et le secteur ne m’a pas interpellé non plus. L’absence de transposition légale ne m’a donc pas été relayée comme posant questions de manière objective. Je reste bien entendu à l’écoute et les dispositions nécessaires seront prises au cas où des besoins concrets seraient relayés.