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Les centres de coworking

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 250 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/01/2018
    • de GALANT Jacqueline
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Comme Monsieur le Ministre le sait, la Région wallonne subsidiera la création de treize centres de coworking.

    Ces bureaux partagés stimuleront l’esprit d’entreprise et la collaboration entre travailleurs indépendants, tout en leur évitant de longs trajets. Trois centres seront présents dans le Hainaut, à Ath, Enghien et Frasnes.

    Chaque porteur de projet bénéficiera d’une subvention de la Région wallonne pouvant s’élever jusqu’à 100.000 euros.

    Concrètement à quoi va servir la subvention de la Région wallonne pour ces centres ? D’autres espaces dans la Province de Hainaut ont-ils manifesté leur intérêt ? Dispose-t-on de chiffres, d’études sur les espaces coworking en Wallonie ? D’autres appels à projet seront-ils lancés à terme ?

    La demande de chèques coworking est-elle significative ?
  • Réponse du 05/03/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Concernant les centres de coworking en Wallonie, une enquête annuelle de satisfaction et de retour de l’action coworking est en effet menée. Elle vise à récolter un certain nombre de retours quantitatifs et qualitatifs de la part des utilisateurs des espaces wallons et permet notamment de démontrer les externalités positives du coworking, de monitorer les pratiques et d’en savoir plus sur le profil de ceux qui fréquentent les espaces de coworking wallons.

    On compte annuellement environ 400 utilisateurs abonnés des espaces de coworking wallons pour une capacité d’accueil de 250 postes de travail. Le taux de satisfaction et de recommandation est de 99 %. Selon les résultats de l’enquête, on compte près de 44 % de « nouveaux » coworkers (moins d’un an) dans les espaces wallons et 31 % supplémentaires de coworkers plus récents (1 à 2 ans de pratique).

    Impact positif du coworking (aspects personnels) :
    • La réduction de l’isolement : 97 %
    • La motivation : 93 %
    • Le bien-être : 92 %
    • La productivité : 74 %
    • La conciliation vie privée-vie professionnelle : 70 %
    • L’esprit d’entreprise : 70 %
    • La concentration : 67 %
    • La créativité : 59 %
    • La confiance en soi : 59 %

    Impact positif du coworking (aspects professionnels) :
    • Le réseau d’affaires : 77 %
    • Le branding/mise en valeur de son activité : 59 %
    • Les compétences : 51 %
    • La capacité à travailler en équipe : 40 %
    • Les revenus : 33 %
    • La taille de l’entreprise : 11 %

    Les interactions développées entre coworkers :
    • Aide à la résolution d’un problème : 80 %
    • Feedback, idées, conseils : 78 %
    • Opportunités d’affaires : 72 %
    • Échanges d’expertises : 60 %
    • Collaboration sur un projet : 46 %
    • Nouveau projet développé en commun : 26 %

    0n assiste également à une ouverture du coworking à un public de plus en plus large, grâce au bouche-à-oreille (48 %), aux réseaux sociaux (17 %), aux articles dans les médias (6 %) et à la diffusion du concept via des partenaires liés au monde de l’entrepreneuriat et du numérique (24 %).

    De 2016 à 2017, la fréquence d’utilisation diffère :
    • Le nombre d’abonnés à temps plein a augmenté : de 10 % à 22 % d’abonnements « full time » ;
    • Le nombre d’abonnés à mi-temps a augmenté également : de 26 % à 39 % ;
    • En conséquence, on constate que globalement, le taux d’utilisation régulière des espaces de coworking est passé de 36 % à 61 %, soit une augmentation de près de 70 %.

    L’impact sur les revenus a également augmenté : de 23 % (2016) à 33 % (2017) de coworkers ont vu leurs revenus augmenter grâce au coworking.

    Il n’y a à ce jour aucun nouvel appel à projets prévu.

    Lancés le 1er mai 2017, les chèques coworking sont destinés aux starters (c’est-à-dire une entreprise immatriculée à la Banque-Carrefour des Entreprises depuis moins de 5 ans) et les porteurs de projets (c’est-à-dire une personne n’ayant pas encore d’activité économique enregistrée à la Banque Carrefour des Entreprises). À noter que ce deuxième chèque n’a cependant été mis en route qu’à partir de la fin du mois de juillet.

    Nous disposons donc de 8 mois d’activité en 2017 pour les chèques coworking pour starters et cinq mois pour les chèques coworking aux porteurs de projet. Le rapport agrégé issu de la plateforme chèques-entreprises montre que 49 dossiers de chèques coworking ont été introduits. 31 concernent les starters et 18 les porteurs de projet.