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L'évaluation du dispositif de feux intelligents

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 678 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 25/01/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    À Bruxelles, des évaluations ont été réalisées concernant certains boulevards afin d’analyser l’impact des feux intelligents sur les automobilistes. Résultat : il y aurait jusqu’à 140 000 heures d’embouteillage en moins par an et une diminution des émissions de CO2 d’environ 5 % sur ces boulevards étudiés.

    Une évaluation de ce genre est-elle prévue en Wallonie ?

    Monsieur le Ministre a-t-il déjà une idée de l’impact qu’ont ces feux intelligents sur les automobilistes en Wallonie ?

    Il y a un an, son prédécesseur, Maxime Prévot, nous informait que 90 % des feux sur les grands axes régionaux étaient équipés d’un système intelligent et qu’à moyen terme, on atteindrait les 100 %.

    Qu’en est-il un an plus tard ?

    Cette annonce est-elle toujours d’actualité ?

    A-t-il plus de précisions à nous fournir sur le timing ?
  • Réponse du 14/02/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Une évaluation formelle d’impact des feux intelligents n’a pas été effectuée, mais il est indéniable qu'ils ont permis et permettent d’améliorer les conditions de circulation, le confort et la sécurité des usagers de la route et une économie globale d’énergie. Des systèmes favorisent également les transports en commun en les priorisant.

    Pour rappel, un budget de 10 millions d’euros est prévu au Plan Infrastructures 2016-2019 pour la rénovation des feux tricolores et des cabines électriques haute tension.

    Le principe en Wallonie est que tous les feux nouvellement installés sont équipés de capteurs afin de les rendre adaptatifs et ainsi minimiser les temps d’attente inutiles.

    De même, si une révision est nécessaire ou programmée, les feux qui ne le seraient pas encore, sont rendus adaptatifs, donc plus réactifs et donc limitant les temps d’attente et de facto la pollution engendrée par les véhicules à l’arrêt.