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Wallimage

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 263 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/01/2018
    • de ZRIHEN Olga
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    L’audiovisuel est un secteur d’avenir sur lequel notre gouvernement a misé depuis 2001 avec un outil de soutien économique à des productions et des entreprises audiovisuelles - le fonds Wallimage, qui cherche à attirer tous les acteurs du secteur…Producteurs, réalisateurs, mais aussi des entreprises.

    La Wallonie soutient ainsi depuis un bon nombre d’années l’économie créative, dont la production cinématographique et audiovisuelle.

    En ce début d’année, l’heure était donc au bilan pour les responsables de Wallimage.
    Il y a eu, en 2017, davantage de projets télévisuels – surtout des séries télé – soutenus (23) que de projets cinéma (20). Une tendance déjà observée en 2016. En tout, 43 projets ont ainsi été cofinancés pour un total de 5 864 000  euros. “Néanmoins, relève Wallimage, l’investissement reste plus conséquent en cinéma (3,71 millions) qu’en télé (2,15 millions), soit une moyenne pondérée d’environ 180 000  euros par projet de long métrage contre 90  000  euros (la moitié  !) par projet télévisuel.

    Combien d’entreprises spécialisées dans l’audiovisuel recensons-nous en Wallonie ?

    Quelle est la part relative entre entreprises wallonnes et entreprises étrangères sur notre territoire ?

    Quels sont les secteurs culturels les plus porteurs en termes de retour sur investissement ?

    Les métiers du cinéma sont-ils toujours ceux qui représentent le plus d’emploi ?

    Que représente l’emploi lié au secteur audiovisuel en Wallonie ?

    Notre Région est-elle considérée comme attrayante pour les tournages étrangers ?
  • Réponse du 20/02/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    En Europe comme en Wallonie, un focus particulier est porté sur les Industries culturelles et créatives (ICC) en raison de leur potentiel de développement économique. En Wallonie, le secteur des ICC, dont l’audiovisuel fait partie, connait un bel essor ces dernières années.

    Selon le rapport de l’IWEPS sur le poids économique des ICC en Wallonie et à Bruxelles, la valeur ajoutée des ICC s’élevait en 2011 à 3 milliards d’euros, soit 4 % de la valeur ajoutée totale.

    Suivant ce même rapport, en 2011, la valeur ajoutée de l’audiovisuel était de 7,8 % dans la répartition des valeurs ajoutées dans le domaine des ICC. Les secteurs prédominants étaient le secteur « livres et presses » qui représentait 17 % de valeur ajoutée en Wallonie, suivi du design (12,5 %) et de la mode (11,5 %).

    En date du 14 février 2018, nous comptions 10.241 entreprises (personnes morales) actives dans le domaine des ICC en Wallonie. Le nombre d’entreprises est en augmentation par rapport à 2013 (9.065 entreprises). Concernant l’audiovisuel, il faut garder à l’esprit que ce secteur n’a pas une délimitation stricte et englobe donc aussi des activités connexes telles que les activités de régies publicitaires des médias, des activités de reproduction, etc. Le nombre d’entreprises en audiovisuel s’élève donc au minimum à 880 entreprises (personnes morales).

    Selon des chiffres de Wallimage, la part relative des entreprises étrangères ne représente que 10 à 15 % de toutes celles actives en Région wallonne, mais leur poids économique et l’emploi créé sont supérieurs, car elles sont devenues leaders du marché.

    Les séries télés sont les plus rentables en terme de remontées de recettes, mais c’est l’animation qui créé le plus d’emploi.

    Actuellement, les métiers du cinéma sont en effet ceux qui représentent le plus d’emploi.

    Les données relatives au nombre d’emplois dans les ICC et en particulier dans l’audiovisuel ont fait l’objet d’une demande au SPF Economie et ne sont pas encore disponibles à ce jour. Toutefois, le cluster Twist, le Cluster relatif au Cinéma & média numérique en Wallonie, mentionne quant à lui 5.000 emplois directs et 2.000 emplois indirects. 90 % des membres de ce cluster sont les grandes entreprises du secteur de l’audiovisuel en Wallonie incluant les chaînes de TV locales.

    Le Tax Shelter (un incitant fiscal fédéral destiné à soutenir la production et la création d’œuvres audiovisuelles européennes) et le fonds régional Wallimage font de l’industrie belge et wallonne du cinéma et de l’animation un partenaire de renommée internationale.