/

Le rôle essentiel des aides familiales auprès des services d'aide à la jeunesse

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 234 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/02/2018
    • de BONNI Véronique
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    En 2016, 437 familles fragilisées ont pu bénéficier, en vertu d'accord avec le SAJ, d'interventions d'un service d'aide aux familles et aux aînés (SAFA). Un chiffre qui n'est pas exhaustif. Selon le Ministre en charge de l'Aide à la jeunesse, la collaboration entre les services d'aide à la jeunesse et les SAFA est une pratique courante.

    Les aides familiales permettent de créer ou de maintenir les conditions favorisant un maintien d'un enfant au sein de sa famille. Que ce soit en préparant des repas équilibrés, en aidant lors des devoirs, en soutenant les parents dans l'éducation...

    De par leur mission sociale, les SAFAS apportent une plus-value allant au-delà de la prestation de services ménagers. La disparition de ces aides représenterait un vrai problème pour ces familles en difficulté.

    Demain, dans le cadre de la mise en oeuvre de l'assurance autonomie, quel sera l'avenir réservé aux accords entre les services d'aide à la jeunesse et les SAFAS ?

    Sachant que pour les SAFA de Liège et de Verviers, le pourcentage de bénéficiaires dit « sociaux » est d'environ 30 % que vont devenir les bénéficiaires hors système de la future assurance autonomie qui n'auront pas obtenu de dérogation ?

    Madame la Ministre est-elle en contact avec son collègue en charge de l'Aide à la jeunesse concernant la disparition potentielle de cette ressource pour les familles en difficulté ?
  • Réponse du 26/02/2018
    • de GREOLI Alda

    Comme j’ai déjà pu l’exprimer à de nombreuses reprises, il n’est pas dans mon intention de mettre en péril la collaboration entre les services d’aide à la jeunesse et les services d’aide aux familles et aux aînés.
    Comme le sait l'honorable membre, la note déposée au Gouvernement wallon le 26 octobre dernier prévoit d’intégrer dans le dispositif législatif une série de dérogations, dont feront évidemment l’objet les conventions SAJ-SAFA.

    Quant à l’estimation du pourcentage des bénéficiaires dit « sociaux », celle-ci fait l’objet d’une analyse complète afin de l’objectiver. De cette manière, nous pourrons avoir une discussion sereine et constructive avec les services dont les prestations auprès de ce public spécifique représentent une portion importante de leurs heures de contingent actuelles.