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L'état de l'environnement wallon

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 729 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 09/02/2018
    • de HENRY Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Il y a peu est paru le rapport de l'administration sur l'état de l'environnement wallon pour l'année 2017. Ce rapport, s'il apportait quelques bonnes nouvelles, tirait malgré tout des constats alarmants sur l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir en Wallonie.

    J'aurais souhaité obtenir de Monsieur le Ministre des précisions sur les points suivants :

    Quelle sera la suite donnée à ce rapport ?

    Un débat est-il prévu prochainement au niveau du Parlement de Wallonie ?

    Il est également prévu que les organes de consultation, le Conseil économique et social de Wallonie et le Pôle Environnement soient associés à la discussion de ce rapport. Quels sont les modalités et le calendrier prévus à cet égard ?

    Quelles sont les grandes conclusions que retient Monsieur le Ministre de l'état des lieux et des différents indicateurs, en particulier en ce qui concerne l'étalement urbain et l'artificialisation des sols, dont les indicateurs montrent un écart important avec les objectifs annoncés par le Gouvernement ?

    Par ailleurs, qu'en est-il des dernières données disponibles, notamment en matière de climat, où des communications récentes montrent des émissions de gaz à effet de serre pour la Belgique reparties à la hausse ?
  • Réponse du 01/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce rapport est un outil précieux pour guider nos politiques. Il est aussi un vecteur essentiel pour sensibiliser l’ensemble des acteurs, que ce soit le secteur associatif, le monde académique, mais aussi les secteurs économiques et les citoyens, à la nécessité de toujours mieux prendre en compte l’impact de notre mode de vie et de nos activités sur notre environnement.

    Outre la version papier avec ses 164 indicateurs et 60 cartes thématiques, un nouveau site internet permettant de consulter les indicateurs de manière plus dynamique a été mis en ligne.

    En ce qui concerne la situation de l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, le rapport reflète la politique des législatures précédentes vu la date des données et l’évolution lente de ces paramètres.
    Néanmoins, le rapport conforte certains choix récents, que ce soit en aménagement du territoire ou en environnement dont notamment :
    le tri des déchets,
    les mesures relatives aux sacs en plastique,
    les mesures sur l’interdiction de l’usage des pesticides par les particuliers.

    Pour ces matières comme l’ensemble des domaines couverts, invitation est lancée à tous les acteurs pour prendre connaissance du rapport et de sa version en ligne et en faire usage.
    Il faut saluer le travail de tous les acteurs qui ont contribué à cet ouvrage, et particulièrement celui des agents de la direction de l'état environnemental qui a coordonné l’ouvrage.

    Même si certaines données plus récentes existent parfois, le rapport contient des indicateurs robustes qui permettront de suivre les évolutions.

    Pour la suite et comme prévu par le Code de l’environnement, le rapport a été transmis au pôle « Environnement » du Conseil économique et social qui sera amené à rédiger une note de synthèse et une note de prospective.
    Ces documents seront transmis au Gouvernement avant envoi au Parlement.