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Les métiers du futur

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 289 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 20/02/2018
    • de LEGASSE Dimitri
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Afin de prévenir les futures pénuries de travailleurs, le FOREm a établi une liste pour l’horizon post 2020 via son service Analyse et prospective du marché (Amef).

    Dans la plupart des secteurs, la digitalisation des processus de production nécessite l’apport de nouvelles compétences, de même que les nouvelles exigences environnementales.

    À l’avenir, les travailleurs seront amenés à être plus polyvalents, ils devront se former tout le long de leur carrière en fonction des évolutions et il y aura une baisse constante des offres d’emploi peu qualifié.

    Les demandeurs d’emploi peu qualifiés avec juste un diplôme de secondaire auront donc vraiment du mal à trouver un job si une formation adéquate ne leur est pas offerte.

    Que pense Monsieur le Ministre de l’analyse de l’Amef ?

    Que compte-t-il faire pour anticiper les besoins futurs du marché du travail ?

    Qu'en est-il des demandeurs d’emploi peu qualifiés pour qui les offres ne feront que s’étioler ?
  • Réponse du 14/03/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer à plusieurs reprises sur cette étude, et notamment lors de la Commission du jeudi 1er mars, où M. Drèze m’a interpellé à ce sujet. Je renvoie donc l'honorable membre à la réponse que j’y ai apportée et où j’insiste sur la responsabilisation de tous les acteurs : secteurs professionnels, FOREm et acteurs de la formation, demandeurs d’emploi et responsables politiques. Tous ont un rôle à jouer pour d’une part répondre aux besoins et pénuries d’aujourd’hui et d’autre part, pour anticiper les besoins de demain.

    Concernant les demandeurs d’emploi peu qualifiés pour lesquels les offres d’emploi seront moins nombreuses, je suis convaincu qu’il faut davantage encore les aider à monter en compétences. Ce n’est pas au marché du travail à s’adapter aux compétences des demandeurs d’emploi. C’est d’autant plus vrai que de nombreux secteurs sont amenés à évoluer suite à l’impact de la digitalisation et de l’évolution du numérique. Pour faire face à ces évolutions, les entreprises ont besoin d’une main-d’œuvre compétente, qualifiée et capable de s’adapter. Raison pour laquelle il est indispensable que les nombreux acteurs de la formation et de l’insertion en Wallonie assurent la montée en compétence et en employabilité des demandeurs d’emploi et a fortiori des moins qualifiés d’entre eux.