/

La mise en place d'une politique de prévention des pollutions

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 757 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 20/02/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    La présence de résidus de médicaments et de perturbateurs endocriniens est-elle préjudiciable à la santé humaine et à l’environnement ?

    Même si la qualité de l’eau en Wallonie est bonne, sa vulnérabilité est importante. Les métabolites des pesticides sont surveillés, leur toxicité peut parfois être plus grave que la molécule mère.

    Il en est de même pour ce qui concerne des traces d’antibiotiques que l’on peut retrouver dans les nappes d’eau. Ces traces peuvent provoquer des résistances des microbes par rapport au médicament et rendre celui-ci inefficace.

    Il faut intervenir à la source ! Avant que les substances se trouvent dans l’eau. Mais, avant, ne faut-il pas demander à nos universités de screener l’état de santé de nos populations dans chacune des zones de Wallonie, question de déterminer avec une précision scientifique les priorités tant thématiques que géographiques d’une politique de prévention de pollutions à mettre en place ?
  • Réponse du 12/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    La présence de résidus chimiques qu’ils viennent de l’usage de médicaments, de pesticides ou de toute autre origine peuvent effectivement être potentiellement préjudiciables aussi bien à l’environnement qu’à la santé des citoyens.

    L’eau est en effet une ressource autant nécessaire que vulnérable et c’est bien à ce titre que sa qualité est très étroitement surveillée, à la fois via des analyses de routines par des paramètres classiques, mais également via des projets ponctuels qui permettent d’établir scientifiquement certains constats par rapport à des suspicions relatives à des substances qui sortent du cadre de cette routine.

    L’évaluation de l’état de santé de la population est réalisée par l’Institut de Santé publique (ISP) via des enquêtes nationales de santé auprès de la population de Belgique. Ces enquêtes sont réalisées au profit des entités fédérées. Des précisions quant aux résultats des dernières investigations de l’ISP peuvent être demandées auprès de Madame la Ministre en charge de la Santé.