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Les alternatives à la castration chirurgicale des porcelets

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 292 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 20/02/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région

    Il y a quelques années, les agriculteurs avaient, au niveau européen, pris un engagement et avaient fixé à 2018, l’année à laquelle ils seraient prêts pour l’interdiction de la castration chirurgicale.

    Évidemment, les associations environnementales et d’autres militants n’ont pas oublié cet engagement.

    Ce sujet risque donc d’animer fortement cette année 2018. D’autant plus que les alternatives proposées ne sont pas sans poser problème, et ce principalement au secteur bio. En effet, aujourd’hui, une des alternatives est l’immunothérapie, une substance qui déclasse la viande qui n’est donc plus reconnue comme viande bio.

    Cette interdiction pure et simple de la technique de castration chirurgicale pénaliserait directement le secteur du porc bio. Un secteur qu’on tente par ailleurs de promouvoir.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce dossier et nous préciser l’ensemble des alternatives qui ont été étudiées à ce jour ?

    A-t-il échangé à ce sujet avec le secteur bio ? Dans l’affirmative, qu’est-il ressorti de ces échanges ? Comment le secteur appréhende-t-il cette interdiction ?
  • Réponse du 08/03/2018
    • de COLLIN René

    J’ai répondu en date du 26 février 2018 en séance publique de la Commission de l’agriculture, du tourisme et du patrimoine à la question orale sur ce thème formulée par Monsieur DENIS intitulée « L’impact pour le secteur porcin de la fin de la castration - à vif - des porcelets ».

    J'invite l'honorable membre à consulter le compte rendu analytique de cette séance afin de prendre connaissance de ma position sur ce dossier.