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Le soutien régional aux techno-entrepreneurs

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 296 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 23/02/2018
    • de TILLIEUX Eliane
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Voyant qu’il existe des manquements dans l’offre de services relative à l’accompagnement et au financement de start-up technologiques, WSL et Invest for Jobs se sont unis afin d’offrir des outils efficaces et éviter l’arrêt de projets prometteurs.

    WSL a été initiée par la Wallonie et soutient les projets qui mobilisent des compétences de haut niveau dans le domaine des sciences de l’ingénierie. Invest for Jobs est à l’initiative des partenaires sociaux du secteur du métal et de la technologie et constitue un fonds d’investissement privé.

    Les objectifs de ce partenariat innovant sont de soutenir la création d’emploi et de favoriser la croissance de projets portés par des techno-entrepreneurs.

    Dès lors, Monsieur le Ministre peut-il nous dire quelle est la part de moyens publics wallons qui seront dévolus annuellement à ce projet ?

    Quels sont les objectifs chiffrés en termes d’accompagnement ? Comment faire connaître cette structure auprès des start-ups ?
  • Réponse du 14/03/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Le partenariat conclu entre WSL et Invest for Jobs permet aux techno-entrepreneurs de lever des fonds en complément des autres structures publiques d’investissement. Le fond intervient lors de la deuxième levée de fonds lorsque la start-up technologique a trouvé son modèle économique. À titre d’exemple, je peux citer le cas de ImageMatters, entreprise accompagnée par WSL et cofinancée par Invest for job, le W.IN.G. et un Invest public.

    Ce partenariat d’investissement n’a pas d’impact sur le financement wallon de WSL, car cette structure agit dans le cadre de son partenariat d’accompagnement des start-up qui consiste à les aider à trouver des fonds pour leur croissance. Toutefois, bien que ce partenariat n’ait pas d’impact budgétaire direct sur la Région wallonne, il faut souligner que l’offre publique de soutien aux techno-entrepreneurs est très vaste et fait l’objet d’un soutien public important au travers des incubateurs comme le WSL, l’i-tech à Gosselies, les écosystèmes numériques composés des invests et des CEEI locaux mais également des centres de recherche agréés, des Universités, des multiples structures de développement économique et d’organismes tels que picarré et innovatech.

    Au vu de cette offre, souvent illisible aux yeux des entrepreneurs, j’ai décidé de revoir l’organisation de ces structures afin que l’offre d’accompagnement puisse correspondre au mieux aux besoins réels des entrepreneurs et ainsi éviter une certaine redondance couteuse pour les contribuables wallons. C’est pourquoi je travaille actuellement à une meilleure coordination des structures d’accompagnement pour start-up afin de leur faciliter l’accès à des financements. Enfin, je souhaite attirer l'attention sur le fait que les start-up, bien que généralement innovantes et à haut potentiel de croissance, ne constituent pas la totalité du tissu économique wallon. C’est pourquoi je travaille aussi à la mise en place d’un outil de croissance à destination des PME wallonne.