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L'abattage de la végétation jouxtant les voiries régionales

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 786 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 28/02/2018
    • de WAROUX Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Depuis plusieurs mois, une importante opération de coupe par recépage est réalisée le long des voiries wallonnes, les raisons et les explications de cette opération ont déjà été largement présentées et débattues au sein de la Commission en charge de l'environnement.

    Cependant, de nombreux riverains estiment que ces coupes leur sont préjudiciables, d’un point de vue visuel ou acoustique. Bien qu’il soit démontré que l’effet acoustique de la végétation est pratiquement nul sur des écrans végétaux de faible épaisseur, on peut comprendre les plaintes de ces habitants, comme ceux de la chaussée de Lannoy à Froyennes. Ils relèvent qu’un mur antibruit est installé jusqu’à la limite d’un petit bois qui vient d’être abattu. Ces citoyens plaident pour une prolongation du mur antibruit.

    Par ailleurs, les écrans végétaux ont d’autres effets bénéfiques : visuel, paysager, écologique (captage du CO2) et psychologique pour les riverains qui ressentent moins la proximité de la route lorsqu’ils en sont séparés par une vue agréable.

    Compte tenu de ces effets différents, mais complémentaires, ne convient-il pas de toujours privilégier la combinaison de murs antibruit et d’écrans végétaux le long des grands axes, singulièrement lorsque des habitations les jouxtent ?

    Dans le cas de Froyennes, une solution est-elle envisageable ? Un budget de 10 millions est inscrit au Plan infrastructures pour le placement et le renouvellement de murs antibruit. Le site de Froyennes pourrait-il bénéficier de cet investissement ? Un reboisement est-il également prévu, pour un impact à plus long terme ? Des mesures acoustiques peuvent-elles être relevées à la limite de leurs propriétés pour analyser si les normes de la Région wallonne y sont respectées ?
  • Réponse du 15/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    J’ai développé les éléments de réponse en Commission du 26 février dernier. J'invite par conséquent l'honorable membre à consulter le compte-rendu intégral de celle-ci.