/

Les invendus alimentaires

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 262 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 01/02/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Il y a une hausse de la pauvreté en Wallonie. De plus en plus de personnes sont sensibles au gaspillage alimentaire.

    La Députée, Déborah Géradon explique : « Il faut généraliser et pérenniser les projets pilotes existants et qui fonctionnent au niveau local, mettre sur pied un système de distribution des invendus alimentaires. Et pas que pour les grandes surfaces, il y a aussi le monde agricole, l’industrie agroalimentaire. En effet, une partie de la production ne rentre pas dans la chaine alimentaire pour une bêtise un simple défaut de calibrage, mais est tout à fait mangeable. Pourquoi jeter ? ».

    Y a-t-il des estimations quant aux quantités de denrées alimentaires jetées ? Y a-t-il aussi une explication à savoir pourquoi d’année en année on assiste à ce gaspillage énorme ?

    Dans le texte de la proposition de décret de Déborah Géradon, on trouve la participation obligatoire de toutes les grandes surfaces de distribution de 1.000 m² et plus. Il est certain que cela ne va pas faire que des heureux.

    Heureux ou pas heureux, il y a des objectifs majeurs à respecter, dont la dignité humaine. Subir la faim, parce qu’on manque de moyens pour se nourrir correctement, est une atteinte directe à la dignité (et à la survie) humaine. Les intérêts économiques des grandes chaînes commerciales et industrielles passent dans ce cas au deuxième plan. D’où la proposition d’une obligation de participer à l’action antigaspillage.

    Obligation dans le chef des grandes surfaces, c’est un premier pas. Faut-il, aux yeux de Madame la Ministre, imposer cette obligation ou faut-il procéder sur base d’une politique incitative ? Estime-t-elle que dans le scénario d’une politique incitative, il y a moyen d’atteindre les résultats et de mieux pouvoir contribuer à la lutte contre la pauvreté extrême ?

    Pense-t-elle qu’il faille limiter cette obligation aux grandes surfaces ou faut-il y intégrer l’industrie alimentaire dans le sens de partager la responsabilité avec les grandes surfaces – car, en effet, il y aura un coût et je pourrai comprendre que l’effort est à fournir aussi par l’industrie ?
  • Réponse du 15/03/2018
    • de GREOLI Alda

    La thématique des invendus et du gaspillage alimentaires relève des compétences de mon collègue Carlo Di Antonio.

    J'invite donc l'honorable membre à lui poser sa question.