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La gestion du personnel du Service public de Wallonie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 263 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 01/02/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Il n’y aura pas de perte de personnel. Madame la Ministre l’a dit et répété, on continue de ne pas remplacer les départs naturels.

    On veut aller vers une mobilité plus grande entre Wallonie, UAP, communes, etc. Il y aura aussi des formations afin de permettre aux gens de changer de service, pour que par exemple les fonctionnaires qui travaillaient au service TV redevance (qui a disparu) puissent rejoindre un autre service.

    Attention, cela ne veut pas dire, ajoute Madame la Ministre, que l’on n’engagera plus. Il faudra toujours des profils qu’il faudra aller recruter à l’extérieur.

    Puis-je lui demander de nous dresser le tableau des effectifs en place,
    - comparés avec l’organigramme;
    - direction par direction;
    - et niveau de qualification par niveau;
    - suivant qu’ils sont fonctionnaires ou agents contractuels;
    - année par année depuis 2014

    afin que l’on puisse se rendre compte de ce qui se trouve derrière les déclarations faites par l’actuel Gouvernement wallon et par le Gouvernement wallon précédent ?

    Peut-elle nous indiquer dans l’organigramme, quelles sont les positions inoccupées et qui devraient être occupées au plus vite, vu l’importance de la fonction pour remplir correctement le rôle confié au SPW ?

    Peut-elle nous informer à propos des réserves de recrutement ? Combien y en a-t-il qui ne sont pas encore arrivées à leur échéance ? Combien y a-t-il de candidats qui s’y trouvent ? Pour quelles fonctions ?
  • Réponse du 16/03/2018 | Annexe [PDF]
    • de GREOLI Alda

    La demande nécessite un travail conséquent que l’administration doit réaliser.

    Toutefois, concernant les effectifs en place du Service public de Wallonie les grandes tendances de 2014 à 2017 sont les suivantes :

    1) Les effectifs totaux du SPW ont oscillé globalement et en moyenne de 9697 (en 2014) à 9918 (en 2017) agents, statutaires et contractuels, ce qui représente un différentiel de 2 % pour 4 années et 9 directions générales (ou 221 agents).

    2) Il est à noter que les variations de ces données prennent en compte les transferts d’effectifs liés à la sixième réforme de l’État.

    3) Par Direction générale, les données se déclinent comme suit, niveau par niveau :

    Pour le Secrétariat général : les effectifs globaux ont oscillé de 645 à 675 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 250 à 281 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 129 à 138 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 177 à 190 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 68 à 76 agents.

    Pour la Direction générale transversale du Budget, de la Logistique et des Techniques de l'Information et de la Communication : les effectifs globaux ont oscillé de 741 à 847 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 123 à 198 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 57 à 98 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 123 à 155 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 423 à 438 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Routes et Bâtiments : les effectifs globaux ont oscillé de 1817 à 1857 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 311 à 344 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 163 à 219 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 505 à 535 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 782 à 821 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Mobilité et Voies hydrauliques : les effectifs globaux ont oscillé de 1993 à 2029 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 187 à 194 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 67 à 89 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 302 à 339 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 1371 à 1456 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement : les effectifs globaux ont oscillé de 2129 à 2167 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 674 à 724 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 273 à 292 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 801 à 811 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 340 à 381 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Aménagement du Territoire, Logement, Patrimoine et Energie : les effectifs globaux ont oscillé 932 à 937 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 332 à 370 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 98 à 105 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 293 à 321 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 164 à 172 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Pouvoirs locaux, Action sociale et Santé : les effectifs globaux ont oscillé de 352 à 476 statutaires et contractuels
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 150 à 199 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 57 à 82 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 98 à 129 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 41 à 68 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche : les effectifs globaux ont oscillé de 551 à 589 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 249 à 274 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 97 à 113 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 131 à 136 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 66 à 68 agents.

    Pour la Direction générale opérationnelle Fiscalité : les effectifs globaux ont oscillé de 350 à 444 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 51 à 68 agents.
    Pour le niveau B, les données s’étalent de 67 à 73 agents.
    Pour le niveau C, les données s’étalent de 133 à 203 agents.
    Pour le niveau D, les données s’étalent de 91 à 100 agents.

    Enfin, pour l’Agence wallonne de l'air et du climat : les effectifs globaux ont oscillé de 36 à 38 statutaires et contractuels.
    Pour le niveau A, les données s’étalent de 32 à 34 agents.
    Pour le niveau B, les données renseignent 1 agent.
    Pour le niveau C, les données renseignent 2 agents.
    Pour le niveau D, les données renseignent 1 agent.

    Concernant les emplois déclarés vacants et inoccupés sur l’ensemble des directions générales, les données au 1er janvier 2018 renseignent un total de 430 emplois, avec, dans le détail, 174 emplois pour le niveau A, 76 emplois pour le niveau B, 104 emplois pour le niveau C et 76 emplois pour le niveau D.

    Enfin, sur ma proposition, l’ensemble des réserves de recrutement, francophones et germanophones, a vu leur validité prolongée au 31 décembre 2018 par décision du Gouvernement des 7 et 21 décembre 2017.

    Sur l’ensemble des réserves et sous réserves constituées par métier (à ce sujet, je renvoie vers l’annexe II du code de la fonction publique), le nombre de lauréats au 3 mars 2018 est repris dans le tableau en annexe.