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Les aides à l'emploi

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 308 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 01/03/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    L’aide Activa à Bruxelles est liée à la personne et à son domicile et pas au siège de l’entreprise. L’objectif est que les demandeurs d’emploi trouvent un travail, et ce quelle que soit la Région.

    Si une entreprise flamande engage un Bruxellois, elle peut bénéficier à la fois des réductions de cotisations flamandes et du coût moins élevé de son salaire.

    Le nouveau système d’aides wallon pourrait aussi encourager des Wallons à aller travailler en Flandre.

    Le cabinet de Monsieur le Ministre explique : « Notre objectif est de tendre vers une mobilité plus forte des travailleurs d’une Région à l’autre. Le Ministre aurait préféré un autre système que celui approuvé en juillet, des réductions de cotisations entre autres, mais il va attendre un an et puis il fera le bilan. »

    D’une part, je peux partager cette option. Il vaut mieux trouver un job à Bruxelles ou en Flandre ou à l’étranger que de ne pas en trouver un.

    D’autre part, n’y a-t-il pas un risque ? Risque de voir partir les travailleurs qualifiés vers d’autres horizons et que les entreprises wallonnes - déjà confrontées à la problématique des métiers en pénurie - le soient davantage ?

    En d’autres termes, si l’aide Activa (ou d’autres aides ) est accordée après une certaine durée au chômage, comment exclure / réduire le risque que des personnes qui présentent un potentiel de qualification ne soient plus disponibles pour l’emploi dans une entreprise située en Wallonie ?
  • Réponse du 23/03/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Comme je l’ai déjà dit, une évaluation des aides « impulsion » va être réalisée. À la suite de cette évaluation, si nécessaire, des actions seront entreprises.

    Mon objectif est que les demandeurs d’emploi trouvent un emploi. Vu le taux de chômage que nous connaissons actuellement, il n’est pas problématique que des Wallons travaillent en Flandre ou à Bruxelles.

    En effet, fin février, le nombre de demandeurs d’emploi inoccupé s’élevait à 206.259. Nous disposons donc d’une réserve de main d’œuvre très importante et n’avons pas à craindre de ne plus disposer de suffisamment de travailleurs pour nos entreprises wallonnes.

    Je rappelle que les aides à l’emploi visent à compenser un frein sur le marché de l’emploi. Elles sont donc accordées à des personnes qui éprouvent plus de difficultés à trouver un emploi.

    La question ne se pose donc pas en ces termes. La question essentielle et l’enjeu principal ne sont pas de « garder nos ressources pour nous », mais de permettre à ces personnes de pouvoir se positionner sur des offres d’emploi et répondre aux besoins du marché wallon bien entendu, mais pas seulement.

    Le marché de l’emploi est complètement ouvert et il faut mettre fin à une vision statique et cloisonnée du marché. L’enjeu essentiel réside donc dans la formation, le développement et la validation des compétences qui constituent des axes prioritaires de mon action en tant que Ministre de l’Emploi et de la Formation.