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La quatrième édition du "Grand nettoyage de printemps"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 797 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 01/03/2018
    • de MAROY Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Les inscriptions sont ouvertes pour la quatrième édition de l’opération "Grand nettoyage de printemps". Elle aura lieu les 23, 24 et 25 mars 2018.

    En 2017, cette opération a mobilisé plus de 73.000 citoyens wallons. Il s’agit d’une belle réussite qui démontre la mobilisation de nos citoyens pour lutter contre les incivilités environnementales. 247 tonnes de déchets sauvages ont été ramassées.

    Quels sont les objectifs pour cette année 2018 ?

    J’ai pu lire que cette année, la Direction générale opérationnelle routes et bâtiments du Service public de Wallonie prendra part à l’opération. Quels seront ses objectifs ?

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous exposer la façon dont est organisé cet événement important ? Quel budget sera consacré par la Région cette année ?

    Y a-t-il des équipes qui encadrent des auteurs d’incivilités qui choisiraient de participer au lieu de payer une amende ? Cette possibilité existe-t-elle ou est-elle envisageable ?
  • Réponse du 19/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette année, la Direction générale routes et bâtiments du Service public de Wallonie s’investit avec force dans cette opération, et ce de deux manières différentes :
    - d’une part, elle soutient le Grand Nettoyage de Printemps à travers une campagne d’affichage organisée en partenariat avec la SOFICO. Celle-ci sera visible tout au long du mois de mars sur les 300 panneaux qui bordent les autoroutes et les principales nationales de Wallonie ;
    - d’autre part, elle prendra le relais des bénévoles du 26 au 30 mars (avec un report possible en cas de conditions hivernales) en procédant au nettoyage des autoroutes et nationales wallonnes. Concrètement, le personnel du Service public de Wallonie et ses sous-traitants ramasseront les déchets, nettoieront les panneaux de signalisation, brosseront les filets d’eau…

    De cette manière, les professionnels prolongeront l’action menée partout ailleurs par des bénévoles le week-end précédent, sur des lieux difficilement accessibles au grand public pour des raisons de sécurité.

    La manière d’organiser le GNP reste calquée sur ce qui a été développé l’année dernière.

    Une plate-forme informatique permet aux volontaires de s’inscrire et de sélectionner les zones à nettoyer. Tous les participants reçoivent par envoi postal un kit de ramassage (affiche de sensibilisation, gants, chasubles, sacs-poubelle pour ordures ménagères non recyclables et pour les PMC) accompagné d’un guide pratique. Les communes ont bien sûr accès aux informations concernant les équipes de volontaires de manière à pouvoir les contacter pour fixer les modalités pratiques d’enlèvement des sacs remplis. Les écoles de leur côté font l’objet d’une attention toute particulière puisque celles qui s’inscrivent reçoivent un livret pédagogique, qui leur offre la possibilité de participer à un concours visant à créer l’affiche de sensibilisation contre la malpropreté publique la plus originale et la plus efficace, avec des prix à la clé.

    Une campagne d’informations comprenant de l’affichage sur les bus du TEC, des spots radios et TV diffusés sur les chaînes de la RTBF (l’animatrice préférée des Wallons, Sara De Paduwa, est la marraine de l’opération), ainsi qu’une présence régulière sur les réseaux sociaux permet d’inciter tous les Wallons à s’inscrire au GNP.

    Le budget prévu pour cette action devrait être du même ordre de grandeur que celui de l’année dernière, à savoir aux alentours de 700.000 euros, dont la majeure partie est financée par des fonds privés issus de l’accord de partenariat entre la Wallonie et le secteur de l’emballage (Fevia, Comeos et Fost Plus).