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Les travaux réalisés lors de la mise en chômage de la Meuse

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 806 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 01/03/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Du 23 septembre au 16 octobre 2017, la Meuse a été mise en « chômage », et ce en vue d’effectuer un entretien périodique pour permettre aux bateaux de naviguer en toute sécurité.

    Réalisée pour la dernière fois en 2012 par la Direction des voies hydrauliques de Namur cette opération aura permis d’entretenir les barrages et écluses de la Meuse entre Hastière et Namur

    Monsieur le Ministre pourrait-il faire le point sur la dernière mise en chômage de la Meuse entre Hastière et Namur ? Quels sont les différents constats réalisés grâce à cette mise en chômage ? Pourrait-il faire le point sur les différents travaux réalisés sur les ouvrages d’art ?
  • Réponse du 22/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le bilan du chômage de la Meuse réalisé en 2017 s’est révélé tout à fait positif.

    Les trois semaines de baisse des eaux et d’arrêts de navigation sur la Haute Meuse ont permis la réalisation simultanée de plusieurs chantiers importants qui nécessitaient soit une mise à sec des sites en travaux, soit un arrêt total de navigation, soit la conjugaison de ces deux conditions.
    Il s’agit donc d’une opération importante qui a permis à la fois de regrouper, en une même période limitée, diverses entraves de la navigation et de diminuer les coûts d’exécution des travaux.

    Si, par le passé, les chômages de la Haute Meuse étaient réalisés tous les trois ans, il ressort de l’expérience que la fréquence quinquennale adoptée depuis 2007 convient parfaitement.

    Tous les travaux à réaliser impérativement lors de la période de chômage de la Meuse ont pu être effectués :
    - démolition du tablier du pont de Rouillon, restauration et consolidation des piles et pose de la nouvelle superstructure métallique ;
    - restauration de l’écluse de Dinant, de ses maçonneries, équipements et portes et entretiens divers à l’écluse de Rivière ;
    - restauration de perrés maçonnés et consolidation de berges à divers endroits entre Hastière et Wépion ;
    - travaux de génie civil (construction arrière radier et prolongation de pile) en vue de l’installation future de centrales hydro-électriques aux pertuis côté droit des barrages d’Anseremme, de Dinant, de Houx et de Rivière.

    Par ailleurs, comme lors de chaque chômage de la Meuse, la baisse importante du niveau d’eau a mis à jour certaines avaries aux perrés, berges et ouvrages qui n’avaient pas pu être observées en situation normale, même avec des plongeurs. Ces avaries ont pu être traitées et réparées.

    Des fluctuations naturelles du débit de la Meuse ont également quelque peu compliqué l’exécution de certains chantiers, notamment à Anseremme et à Godinne, tout en restant cependant dans le délai imparti.

    Concernant les marchés d’entretien extraordinaires des berges et des écluses, quelques travaux de finition restent à terminer. Il s’agit de travaux au-dessus du niveau normal de flottaison et ne nécessitant aucun arrêt de navigation.

    La reprise de la navigation a pu se faire, comme prévu, le 16 octobre 2017.