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L'aide au stockage de l'électricité à domicile

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 185 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/03/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports

    Engie Electrabel s’est lancée dans le marché des contrats d’approvisionnements spécifiques destinés aux détenteurs de véhicules électriques, particuliers ou professionnels.

    La consommation d’un véhicule de ± 2 MWh, (compatible avec une Tesla qui ferait 15.000 km par an), porterait donc la consommation moyenne de 5 MWh d’une famille à 7 MWh.

    Selon Didier Léchaudé, d'Engie : « Les technologies s’améliorent très vite, les services sont de plus en plus importants en matière de recharge, que ce soit à la maison ou à l’extérieur, les performances pures des moteurs des véhicules électriques sont aussi plus solides que celles des moteurs diesel. ».

    Ne faut-il dès lors, maintenant que Monsieur le Ministre a décidé d’arrêter les aides en faveur du photovoltaïque domestique, revoir la position en accordant des incitants au stockage à domicile de l’électricité, en ce compris au stockage moyennant des batteries de voitures électriques ?

    La question se pose vu que nous ne sommes quasiment nulle part en ce qui concerne le respect de nos engagements en matière de mobilité verte.
  • Réponse du 16/03/2018
    • de CRUCKE Jean-Luc

    Comme nous l’avions déjà signalé à l'honorable membre au travers d’une autre question écrite sur les « véhicules électriques » - QE119 -, la question lève ainsi une question pertinente sur les éventuels mécanismes de soutien à apporter à l’avenir avec cette gestion plus domestique du stockage que ce soit au travers des véhicules électriques directement ou des systèmes de batteries tampon. Nous signalions qu’il semblait important de rappeler que deux textes capitaux en la matière sont en cours de négociation au niveau européen. Ainsi, les futures Directives sur les énergies renouvelables, d’une part, et sur le marché de l’énergie, d’autre part, devraient fixer un nouveau cadre réglementaire pour les mécanismes d’aides aux énergies renouvelables en renforçant les mécanismes de prosommation.

    Même si la réflexion a déjà été entamée au sein de mes services, il va de soi qu’en l’absence d’un accord final sur ces textes, il serait prématuré de mettre en place un mécanisme spécifique en la matière qui pourrait s’avérer inefficace ou contraire à l’esprit de ces deux directives.