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L'éolien en Wallonie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 188 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/03/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports

    Dix-neuf éoliennes ont été installées en Wallonie depuis janvier 2017, ce qui représente 42MW. À l’heure actuelle, la Wallonie compte en tout 791 MW.

    L’Association pour la promotion des énergies renouvelables (APERe) constate que c’est le signe d’une reprise de l’installation qui semble enfin d’amorcer. D’accord, mais est-ce suffisant ?
    Parler d’une reprise, c’est avouer qu’il y avait du sable dans les rouages. S’agit-il de la politique des permis qui est ici visée ? Du fait que cette politique n’offre pas suffisamment de sécurité aux investisseurs qui se voient sans arrêt confrontés à des recours qui prennent des années ?

    La Fédération des énergies renouvelables (Edora) y voit plutôt un indice de risque, les objectifs pour 2020 (1.150 MW) ne seront pas atteints. Au rythme indiqué, j’ai tendance à les croire. Il faut prendre des mesures politiques urgentes, par exemple: la sécurisation du cadre réglementaire. Or le collègue de Monsieur le Ministre chargé de l’Aménagement de territoire s’obstine à le faire. Pas de cartographie des sites potentiels, pas d’actualisation du cadre réglementaire, pas de concertation suffisante lors de l’inscription des bandes le long des routes dans le CoDT... Bref, la politique des autorisations est devenue une plaine de jeux pour des juristes qui se sont spécialisés à rentrer des recours.

    Malgré cela, le Gouvernement wallon assure vouloir y travailler. Soyons précis : qui parmi les Ministres actuels du Gouvernement wallon y travaillera ? Est-il envisageable que la politique éolienne soit centralisée chez Monsieur le Ministre pour tous ses aspects – faute de quoi il y aura toujours un manque de cohérence ?
  • Réponse du 27/03/2018
    • de CRUCKE Jean-Luc

    Mon Cabinet a travaillé en collaboration avec le Cabinet Di Antonio afin de fixer les lignes directrices de la pax eolienica où ces aspects réglementaires sont repris.

    D’autre part, je ne peux prédire de quoi l’avenir sera fait concernant la répartition des compétences.