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Les revêtements routiers plus durables

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 836 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 07/03/2018
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Depuis quelques années, une entreprise néerlandaise (BTP VolkerWessels) développe un nouveau type de revêtement routier constitué de plastique recyclé. Il s'agit de grandes pièces de PVC comportant un espace pour tous les impétrants (égouttage, câbles électriques, conduites de gaz, etc.), dont la durée de vie serait, dit-on, jusqu'à trois fois plus longue que les traditionnelles routes de goudron.

    Selon l'entreprise néerlandaise à la base de cette innovation, l'empreinte environnementale des routes en plastique serait également meilleure, et la résistance thermique plus importante constituerait un autre atout non négligeable quand on considère le potentiel impact des conditions climatiques sur nos routes.

    Le département de Monsieur le Ministre suit-il d'une manière particulière l'expérimentation menée aux Pays-Bas avec ce type de revêtement routier et, si oui, qu'en ressort-il ? Des tests ont-ils été réalisés quant à l'émission de particules fines et de microparticules de plastique liée à ce type de revêtement ?

    Des recherches sont-elles menées par son département, ou avec le soutien de la Wallonie, pour l'élaboration de nouveaux revêtements routiers plus durables et, si oui, peut-il me fournir des informations sur l'état de ces recherches ?
  • Réponse du 28/03/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette expérience pilote a déjà été abordée lors de précédentes questions parlementaires. J'invite l'honorable membre à consulter la réponse à la question écrite n°1155 posée sur le même sujet.

    La situation n’a d’ailleurs pas évolué depuis cette dernière réponse à ce sujet.
    Ce projet pilote n’a pas encore été mis en œuvre et les premiers résultats ne sont donc pas encore connus. Dès lors, un rapport abouti n’a pu être dressé par mon administration qui suit ce dossier.

    Quoi qu’il en soit, je suis favorable à l’utilisation de nouvelles technologies ou de valorisation de divers matériaux recyclés dans les techniques routières pour autant que ces technologies soient efficaces, éprouvées et que le retour d’expérience soit positif, avant toute utilisation effective sur le terrain. Toutefois, je ne doute pas que nos voisins hollandais seront attentifs à ce sujet dans le suivi de leur expérimentation.