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Le système général de signalement des zones problématiques du réseau routier

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 868 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 14/03/2018
    • de LECERF Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    J’interrogeais précédemment Monsieur le Ministre au sujet des signalements auprès de la Direction générale des routes des zones problématiques pour les usagers de deux-roues.

    Dans sa réponse, il me mettait au fait qu’en 2016, la Direction générale des routes avait reçu 11 signalements.

    Par ailleurs, il me précisait que ces signalements pourraient être intégrés à l’avenir dans un système plus général, en cours de test, utilisant des applications informatiques (via smartphone, par exemple), lesquels seront accessibles, d’une part, aux agents de l’administration et, d’autre part, aux usagers.

    Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer combien de signalements la Direction générale de route a-t-elle reçus en 2017 ?

    Peut-il me dire où en le test du système plus général qui utilise des applications informatiques pour le signalement des zones problématiques du réseau routier ?

    Peut-il me préciser pour quand est attendue la mise en fonction de ce système ? Quel coût cela représente-t-il pour la Région wallonne ? Qui s’occupe de la mise en place de ce système ? Comment se passent les concertations avec les acteurs de terrain ? Ce système fait-il partie du projet Perex 4.0 ? Quels usagers de la route seront-ils sensibilisés à l’utilisation de ce système ?
  • Réponse du 04/04/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le test en cours d’utilisation d’une application « web » au sein de l’administration a pour but de relever les dégradations sur le réseau seulement par les agents internes de l’administration (c’est-à-dire les gardes-route, les contrôleurs, les chefs de districts…) et ce pour 6 services :
    - District de Spy
    - District de Bouge
    - District de Daussoulx
    - District de Huy
    - District de Awans
    - Direction électromécanique de Namur et du Luxembourg

    Lors de cette phase de test, en 2017, il y a eu 8304 signalements, dont 6360 ont été résolus en 2017 dans un délai moyen de 39 jours.

    La direction générale a décidé de prolonger les tests avec les services susmentionnés pendant une période d’un an minimum. Cette période prendrait fin à l’automne 2018, le temps de disposer d’une application générique pour l’ensemble de la DGO1, application qui sera acquise en suivant les procédures de marchés publics traditionnels, en collaboration avec le département des technologies de l’information et de la communication.

    Il est bien entendu prématuré de parler de coût à ce stade de la procédure, mais les testeurs internes démontrent, et ce depuis le tout début, une belle appropriation de l’outil, qui a d’ailleurs évolué selon certains de leurs désidératas.

    Ce projet n’est pas une partie intégrante de Perex 4.0 au sens autoroute intelligente ou plan ITS, mais intègre parfaitement la vision à long terme exposée dans le contrat d’Administration mentionnant à l’objectif transversal 2  « Poursuivre la simplification administrative et évoluer vers une administration numérique 4.0 »

    La volonté première est de doter chaque agent de la Direction générale des Routes et Bâtiments de cet outil, mais la perspective d’intégrer tout usager de la route, tout citoyen reste bien marquée.