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La vacance d'emploi dans le secteur de l'Horeca

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 349 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 15/03/2018
    • de WAHL Jean-Paul
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Avec un taux de vacance d’emploi de 2,78 %, la Wallonie est enfin repassée sous la barre des 3 %. Cependant, vu le niveau de chômage encore élevé en Région wallonne, ce taux de vacances reste relativement élevé. A titre de comparaison, Bruxelles (3,18 %) et la Flandre (3,67 %) sont légèrement au-dessus.

    Les secteurs de l’hébergement et de la restauration, des sciences et services, de l’information et de la communication (TIC) sont les plus dynamiques avec des taux de vacance d’emploi de 4,61 %, 6,01 % et 6,69 %.

    Si les domaines des sciences et services ainsi que les TIC nécessitent un niveau de qualification plus élevé qui confirme et peut expliquer plus facilement un taux de vacances élevé, cette tension pour un domaine comme l’Horeca qui requiert a priori moins de qualification est interpellant.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de chiffres plus précis et affinés par province concernant le taux de vacances d’emploi dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration ? Comment expliquer ce taux élevé dans ce secteur ? Quels sont les types de métiers qui subissent le plus cette vacance dans le secteur ? Les actions du FOREm pour réduire cette vacance d’emplois sont-elles efficaces et suffisantes ? Compte-t-il prendre de nouvelles mesures et orientations en la matière ?
  • Réponse du 05/04/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les chiffres cités dans la question proviennent d’une enquête trimestrielle réalisée par le SPF Économie /Direction générale statistiques pour répondre aux besoins statistiques de la Commission européenne. Il n’est donc pas possible de les affiner par Province pour un secteur défini.

    La statistique des emplois vacants donne des informations sur la demande non satisfaite de main-d’œuvre à un instant T. Le fait que l’emploi est vacant à un moment ne signifie pas qu’il ne sera pas pourvu ou qu’il y aura une difficulté à le pourvoir.

    Le taux de vacance élevé du secteur de l’hébergement et restauration peut s’expliquer, notamment, par la période de l’année sur laquelle porte l’enquête. En effet, il s’agit de secteurs soumis à de sensibles variations saisonnières. Les embauches étant importantes au quatrième trimestre en prévision de la charge de travail du secteur liée aux fêtes de fin d’année.

    Le FOREm publie annuellement une liste des métiers pour lesquels il existe une pénurie de main-d’œuvre.

    Parmi les 40 métiers identifiés comme étant en pénurie de main-d’œuvre en Wallonie en 2017, cinq sont associés au secteur de l’Horeca : cuisinier, chef de partie, équipier polyvalent de restauration, chef de cuisine et maître d’hôtel.

    Les formations spécifiques aux métiers de l’Horeca se déroulent notamment dans des centres de formation de l’IFAPME et dans des centres de compétences. Pour 2018, pour assurer une meilleure adéquation des programmes de formation aux nouveaux besoins des établissements de restauration et hôteliers, une série de modules ont été ajoutés au programme de base, à titre d’exemple : secourisme, sécurité incendie ou gestion de crise.

    Cependant, la formation dans des établissements hôteliers ne doit pas être négligée. Pour les métiers de réceptionniste et femme/valet de chambre, un PFI (plan formation insertion) peut être parfaitement indiqué.
    Comme je l’ai déjà exprimé, j’ai l’intention de renforcer les mesures liées aux formations en entreprise, que ce soit via la formation en alternance ou via le PFI.