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La révision des critères de sélection des candidats à l'emploi

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 359 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 20/03/2018
    • de KILIC Serdar
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Le nombre de chômeurs indemnisés est actuellement de l’ordre de 353 523.
    Pourtant, selon les chiffres du SPF Emploi, 143 000 postes étaient vacants en Belgique à la fin du 3e trimestre 2017.

    Les mesures prises pour inciter les citoyens sans emploi à en trouver un ne portent donc pas systématiquement leurs fruits.

    Certains secteurs, et c’est un comble, se trouvent en pénurie : le nombre de candidats qualifiés ne répond pas suffisamment à l'offre de masse ou bien les conditions d'emplois proposées ne trouvent pas preneurs.

    Ne faudrait-il pas revoir les bases de toute formation à l'emploi, axée davantage sur les motivations des candidats, accessible et prometteuse d'un engagement à la clé, et adaptée à tout un chacun ?

    N’y a-t-il pas là une véritable politique de sensibilisation à mener auprès des entreprises afin que leurs critères de sélection des candidats soient plus souples ou, du moins, plus adaptés à la situation et au contexte actuels ?
  • Réponse du 05/04/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer à de nombreuses reprises sur la nécessité de faire se rencontrer l’offre et la demande d’emploi et sur le rôle essentiel de la formation dans ce but. J'invite donc l'honorable membre à consulter les réponses que j’ai déjà apportées, que ce soit en commission ou par écrit.

    J’insiste sur le fait que tous les acteurs ont un rôle à jouer : politiques, opérateurs de formation, enseignement, demandeurs d’emploi et entreprises.

    Ce ne sont pas les entreprises qui doivent revoir leurs critères de sélection à la baisse, elles ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et en capacité de s’adapter pour rester compétitives. Notre action doit donc se focaliser sur la montée en compétences des demandeurs d’emploi. Rendre les formations accessibles, mais sans en impacter la qualité est un des enjeux actuels. Le FOREm et l’IFAPME travaillent notamment à l’adaptation de leurs formations afin d’y inclure des remédiations si nécessaire.

    Si je souhaite que l’on mobilise davantage les demandeurs d’emploi vers les formations aux métiers en pénurie, c’est évidemment parce qu’il y a un engagement à la clé, ce qui devrait être en soi, une motivation suffisante pour se former. On ne doit plus former pour former, la formation est une étape vers l’insertion.