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Les conclusions des études relatives à la qualité des eaux

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 928 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 21/03/2018
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Parmi les principales conclusions de l'étude IMHOTEP (Inventaire des matières hormonales et organiques en traces dans les eaux patrimoniales et potabilisables), on peut noter que les eaux potabilisables sont d’excellente qualité en ce qui concerne les résidus de médicaments (les traitements permettant une excellente élimination des éventuelles traces présentes) et que les quantités d'eau potable ingérées pendant une vie sont négligeables par rapport aux doses thérapeutiques journalières.

    Concernant les études BIODIEN (Recherche de perturbateurs endocriniens dans les eaux en vue de la protection de la santé publique et de l'environnement) et SEMTEP (Évaluation des risques liés à certains sous-produits de la désinfection de l’eau distribuée et à certaines substances toxiques d’intérêt récent), les résultats présentés lors des Assises de l'eau le 4 octobre 2017 n'étaient que partiels et il restait à effectuer un important travail d'exploitation des données.

    Par conséquent, Monsieur le Ministre dispose-t-il aujourd'hui des résultats définitifs ou à tout le moins de conclusions complémentaires relativement à ces deux études ? Dans l'affirmative, quelles sont ces conclusions ?

    Aussi je souhaiterais connaître l'état des données disponibles sur la présence de microplastiques (qu'il s'agisse notamment de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d'éthylène) dans l'eau de distribution. De telles matières sont-elles présentes dans l'eau distribuée en Wallonie et, si oui, en quelles quantités ? Le cas échéant, cette présence présente-t-elle un quelconque risque pour la santé en cas de consommation de 2 litres par jour ?
  • Réponse du 17/04/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’ensemble des données issues du programme d’échantillonnage pour l’étude BIODIEN, portant sur les perturbateurs endocriniens, est disponible. L’analyse et l’interprétation de ces données sont en cours. Le rapport final doit être soumis pour approbation au Comité d’accompagnement pour fin mai 2018.

    Les dernières analyses confirment l’origine des substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens comme provenant essentiellement des eaux résiduaires urbaines et impactant donc essentiellement les eaux de surface. Pour rappel, en Wallonie, environ 30 % de l’eau de distribution seulement est issue de captages en eaux de surface, le reste provenant des eaux souterraines.

    75 % des données prévues par le programme d’échantillonnage de l’étude SEMTEP (évaluation des risques liés à de nouvelles substances pertinentes pour l’eau potable) sont disponibles et ce projet devrait pouvoir être clôturé en automne 2018. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant sont rassurants.

    La thématique des microplastiques dans l’eau de consommation est une préoccupation récente. Comme ailleurs en Europe, aucune étude n’existe encore concernant leur présence dans nos eaux de distribution. Un tel projet nécessiterait préalablement la mise au point d’une méthode d’analyse fiable. Par ailleurs, il convient de rappeler que le sol fait office de filtre, assurant de la sorte une protection naturelle efficace de nos ressources en eau.