Les stations-services proposant le gaz naturel comprimé (CNG)

• Session : 2017-2018
• Année : 2018
• N° : 929 (2017-2018) 1

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• Question écrite du 21/03/2018

  • de TROTTA Graziana
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
  
  Lorsque j'ai interrogé Monsieur le Ministre en septembre 2016 (question écrite n°15 du 23 septembre 2016) sur le déploiement des pompes en gaz naturel comprimé (CNG), la Wallonie ne comptait que cinq stations-service fournissant ce carburant alternatif qui, soulignons-le, présente des avantages sur le plan environnemental : notamment une réduction de 12 à 25 % des émissions de CO2 par rapport à l'essence et au diesel et réduction de 60 % des émissions de NOX (oxyde d'azote) par rapport au diesel.
  
  Aujourd'hui, un an et demi plus tard, notre Région compte 14 stations-service proposant du CNG.
  
  Dans sa réponse à la question susmentionnée, se montrait optimiste sur le fait d'atteindre à l'horizon 2020 un minimum de six stations-services CNG par province. Considérant l'évolution observée entre septembre 2016 et ce jour, il se pourrait pourtant que l'on n'atteigne pas l'objectif de 30 stations CNG à cette échéance.
  
  Dans un premier temps, peut-il m'indiquer pourquoi notre Région n'est pas plus ambitieuse sur la couverture territoriale du CNG ?
  
  Dans un deuxième temps, peut-il me faire part des initiatives qu'il prend depuis le début de cette législature pour accroître significativement le nombre de stations-services proposant ce carburant ?
  
  En octobre 2016, Monsieur le Ministre affirmait que le secteur privé avait entendu son message et que ce dernier était en train de faire sa part de l'offre pour que la demande en véhicules puisse suivre. Certains opérateurs, comme DATS, sont en effet plus actifs que d'autres, mais force est de constater que l'offre demeure globalement marginale, ce qui n'incite pas les citoyens à faire le choix de ce type de véhicules.
  
  Enfin, dans sa réponse à la question susmentionnée, il indiquait qu' « il convient de s'assurer que la Wallonie ne présente pas de zones blanches, ou autrement dit sans stations de ravitaillement à distance pertinente ». Mais en commission parlementaire du 5 décembre 2016, il affirmait qu' « il faut accepter le fait qu'il y a des endroits où il n'y a pas de gaz naturel et que, dès lors, ces zones devront rester blanches au niveau CNG tant que cette distribution de gaz naturel n'est pas existante ».
  
  Compte tenu de ces déclarations contradictoires, Monsieur le Ministre peut-il préciser sa politique à l'égard de ces zones ?

• Réponse du 17/04/2018

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Les investissements réalisés par les opérateurs privés ainsi que l’adoptionfin  2015 des conditions sectorielles relatives aux installations de distribution du CNG ont permis de passer de cinq stations opérationnelles en 2015 à quinze aujourd’hui.
  
  Qui plus est, une vingtaine d’autres stations sont actuellement en projet ce qui permet d’espérer raisonnablement que l’objectif de trente stations opérationnelles et réparties entre toutes les provinces en 2020 sera atteint.
  
  La question du développement du réseau de distribution dans des zones moins bien desservies en gaz naturel notamment via des installations de stockage et de détente de gaz naturel liquéfié (LNG) est abordée régulièrement avec les opérateurs.
  
  À cet égard, une première station de distribution de LNG en Wallonie destinée aux poids lourds devrait être inaugurée d’ici fin mai à Herstal.