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L'augmentation des agressions envers les membres du personnel du FOREm

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 375 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 23/03/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    La presse relatait récemment que les agressions envers des membres du personnel du FOREm étaient en augmentation. La tension est de plus en plus forte avec les chômeurs et les cas d’agression par ces demandeurs d’emploi semblent se multiplier.

    Est-ce exact ? Monsieur le Ministre peut-il nous faire le point sur la situation actuelle ? Connait-il le nombre d’agressions envers le personnel du FOREm ? Si oui, quels sont ces chiffres ?

    Par ailleurs, un système qui permet d’alerter les autres collègues en cas d’agression avait été mis en place, et ce, afin de protéger les travailleurs. Sert-il ? Est-il suffisant et efficace ? Qu’en est-il ? Des agents de sécurité ne pourraient-ils être engagés ?

    Le fait que le FOREm joue, depuis la sixième réforme de l’État, le rôle sanctionnateur de l'ONEM y est sans doute intrinsèquement lié. Reste qu’il en va de la sécurité physique et du bien-être des agents du FOREm.
  • Réponse du 18/04/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer à ce sujet suite à la question de M. Bracaval. Je renvoie donc l'honorable membre à la réponse que j’ai apportée en date du 27 mars 2017 pour le détail de la situation, en termes de chiffres et d’actions mises en œuvre au FOREm.

    Concernant le système d’alerte : le Safe Panic Button ou « bouton de panique » est un dispositif informatique installé sur les PC des agents du FOREm. Il permet d’alerter discrètement ses collègues en cas de besoin ou de nécessité : agression, malaise…

    Lorsqu’un collaborateur active le bouton de panique, une fenêtre (pop-up) apparait sur l’écran des collaborateurs proches de l’environnement physique du demandeur. Cette fenêtre contient le nom de l’étage, le service et le nom de la personne en difficulté. Cela permet aux collègues de venir en aide à la personne qui a activé le « bouton de panique ».

    Enfin, le FOREm recourt également au service d’agents de sécurité sur les sites réputés sensibles (Charleroi, La Louvière, Liège, Mons et Verviers).