Le puçage électronique des chiens

• Session : 2017-2018
• Année : 2018
• N° : 950 (2017-2018) 1

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• Question écrite du 26/03/2018

  • de GONZALEZ MOYANO Virginie
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
  
  Je reviens vers Monsieur le Ministre concernant cette obligation désormais légale pour les propriétaires de « pucer » leur chien.
  
  Il semblerait que sur le terrain, maints et maints chiens ne soient pas encore munis de cette puce électronique. Ceci est pourtant essentiel pour les retrouver, en cas de fugue. On retrouve, en effet, sur cette puce toutes les informations du chien : les propriétaires qu’il a eus depuis sa naissance, les adresses de ces propriétaires ou les refuges qui l’ont abrité. Bref, Monsieur le Ministre le sait, la puce électronique est une vraie carte d’identité pour le chien.
  
  Aussi, je souhaiterais faire le point avec lui sur le « puçage » des chiens en Wallonie.
  
  A-t-il une idée du nombre de chiens « pucés » et du nombre de ceux qui ne le sont pas encore ?
  
  Comment veille-t-il à cette obligation ?
  
  Pense-t-il que le coût de 52 euros pour le placement de la puce électronique soit un frein pour les propriétaires ?
  
  Peut-il nous faire le point sur la question ?

• Réponse du 19/04/2018

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  L’identification des animaux de compagnie, liée à un enregistrement dans une base de données, permet de retrouver les coordonnées de leurs propriétaires. Pour le public, la consultation de la base de données Dog ID (et Cat ID pour les chats depuis novembre 2017) permet de retrouver le dernier propriétaire afin de lui restituer l’animal lorsque celui-ci est perdu. Du côté des autorités, une investigation plus poussée de cette base de données permet de faire des enquêtes sur les filières de commercialisation des animaux.
  
  L’identification et l’enregistrement des chiens sont obligatoires en Belgique depuis 1998. Depuis 2014, l’implantation d’un transpondeur stérile (« puce ») est la seule méthode autorisée, les tatouages étant obsolètes.
  
  Le nombre de chiens enregistrés en Wallonie est assez stable. Il y en a eu 60.945 en 2015, 62.602 en 2016 et 60.009 en 2017. D’après les derniers contrôles de terrain, on constate donc une augmentation continue du nombre de chiens identifiés et enregistrés.
  
  L’identification des chiens est systématiquement contrôlée par les agents de l’administration lorsqu’ils se rendent chez des particuliers ayant fait l’objet d’une plainte. Dans les établissements agréés, élevages et refuges, les chiens doivent être obligatoirement enregistrés avant la vente ou l’adoption. À cet égard, très peu d’infractions sont constatées.
  
  Le prix du transpondeur ne représente que quelques euros. Il faut ajouter le coût de l’enregistrement dans la base de données, à savoir une dizaine d’euros, ainsi que la prestation du vétérinaire qui contrôle en même temps l’état de santé et de vaccination de l’animal.
  
  Ce coût représente un minimum d’investissement nécessaire pour notamment disposer d’un outil efficace pour assurer le bien-être de l’animal. Cet investissement reste limité au regard des frais que chaque responsable d’animal de compagnie doit pouvoir ensuite assumer tout au long de la vie de l’animal.