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L'élevage des poules en batterie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 363 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/03/2018
    • de MORREALE Christie
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région

    L’élevage des poules pondeuses en cage est en inadéquation avec le bien-être animal. Le Ministre Di Antonio en charge du Bien-être animal, s’est déjà exprimé en ce sens et l'avant-projet de Code wallon du bien-être animal prévoit une interdiction de la pratique.

    Actuellement, en Wallonie, il resterait 13 exploitants de poules en batterie.
    Monsieur le Ministre confirme-t-il ces chiffres ?

    En tant que Ministre de l’Agriculture, quelles mesures met-il en place pour mettre fin le plus rapidement possible à cette pratique ?

    Comment compte-t-il accompagner les exploitants à opérer une transition ?
  • Réponse du 19/04/2018
    • de COLLIN René

    Selon les chiffres issus du plan de développement établi par les Services opérationnels du Collège des Producteurs (SOCOPRO), il resterait en Wallonie 13 élevages de poules pondeuses en batterie.

    Suite à la directive 1999/74/CE établissant les normes minimales relatives à la protection des poules pondeuses, traduite en Belgique par l’Arrêté Royal du 17 octobre 2005 établissant les normes minimales relatives à la protection des poules pondeuses, les exigences en termes de logement des poules en cages ont été renforcées, pour les élevages de plus de 350 poules. En effet, à partir de 2012, toutes les installations en place ont dû agrandir l’espace disponible à 750 cm2 par poule (au lieu de 350 cm2), et les éleveurs ont dû aménager les cages avec des nids, aire de grattage, perchoirs, etc. Ces cages sont dénommées « cages enrichies » ou « cages aménagées ».

    En conséquence, dès 2012, les éleveurs utilisant la cage ont dû se mettre aux normes, impliquant pour une partie d’entre eux de s’orienter vers un autre système d’élevage, à savoir l’élevage au sol, ou l’arrêt proprement dit de la production.

    Il est également opportun de rappeler la présence significative des élevages de type alternatif, en Wallonie, que ce soit en ponte ou en chair. Le plein air et l’élevage biologique se démarquent en effet par rapport au Nord du pays. Si l’élevage des volailles représente seulement 13 à 16 % de la production nationale, respectivement en ponte et en chair, plus de 80 % des élevages de type alternatif sont établis en Wallonie.

    Le développement des poulaillers en qualité différenciée est la voie que je préconise. Les aides aux investissements permettent aux éleveurs de se développer dans ces productions.