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Les dépôts clandestins

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1002 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 29/03/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Ces 23, 24 et 25 mars, la quatrième édition du « Grand nettoyage de printemps » s’est tenue partout en Wallonie.

    Si les déchets sauvages et dépôts clandestins existent probablement depuis toujours, le problème s’est largement amplifié ces dernières décennies. Aujourd’hui, les dommages liés à la malpropreté ont des répercussions non seulement sur l’environnement, mais également au niveau social et économique.

    Monsieur le Ministre peut-il refaire le point sur la situation des dépôts clandestins en Wallonie, à ce jour ? Quelles sont les communes les plus touchées par cette problématique ?

    Pour contrer le problème, quelles sont les solutions mises en avant ? Les caméras mobiles font-elles partie de ces solutions ?
  • Réponse du 24/04/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Il n’existe pas à l’heure actuelle de cadastre des dépôts clandestins à l’échelle régionale, même si bon nombre de communes connaissent les endroits les plus fréquents de ces dépôts sur leur territoire.

    L’administration (DGO3/Département Sol et Déchets) a commandité une étude en cours de réalisation visant à estimer les quantités de déchets sauvages et les coûts associés à leur collecte et traitement. Les résultats de cette étude seront connus au premier semestre de cette année et apporteront plus de lumière sur l’ampleur de la problématique des dépôts clandestins.

    La cellule Be WaPP a de plus mis à disposition des communes une application informatique permettant notamment de géolocaliser les points noirs, c’est-à-dire les endroits où l’on retrouve fréquemment des dépôts clandestins, de manière à mieux pouvoir gérer ces endroits sensibles. A travers l’usage de cet outil, il pourrait être possible aussi de mieux cerner la problématique des dépôts clandestins.

    De plus durant le Grand Nettoyage de Printemps, les équipes de bénévoles ont également la possibilité de signaler l’existence de dépôts clandestins à la commune de manière à ce que cette dernière s’occupe de leur évacuation mais il n’y a pas de registre qui recense toutes ces demandes d’enlèvement.

    Contrer ce comportement incivique relève d’un mélange de mesures qui vont de campagnes d’information et de sensibilisation pour expliquer les solutions existantes (recyparcs, ressourcerie,..) à des actions de répression (pouvant également impliquer l’usage de caméras) en passant par des actions participatives (action de nettoyage ou mise en place de réseau de citoyens ‘ambassadeurs’, relais de la commune sur le terrain).