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Les logements sociaux

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 282 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 19/04/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives

    Une ancienne étude de la Fondation Roi Baudouin disait que 63 % des logements sociaux wallons étaient à rénover.

    Depuis, le Plan Pivert a réduit ce pourcentage, mais le travail n’est pas fini.

    En 2017, il y avait encore 1 559 logements « non louables » qui nécessitaient de grosses rénovations, ce qui représente 1,5 % du parc locatif. Même si cela peut sembler peu, n’oublions pas qu’il y a 40 000 familles qui attendent un logement.

    Que va faire Madame la Ministre avec ces 1 559 logements ?
    Les démolir ? Les rénover ? Les vendre ?
  • Réponse du 04/05/2018
    • de DE BUE Valérie
    Les données transmises par les sociétés de logement font effectivement état de 1 559 logements du parc public non louables.

    La remédiation à ce problème fait partie de mes priorités. J’ai demandé à la SWL de plancher sur un programme qui doit mettre fin à l’inoccupation de logements sociaux pour des causes de déficiences structurelles du bâti ou de leurs équipements.

    Mon objectif est de remettre durablement ces logements en location. Cela permettra aux sociétés d’optimiser la capacité de leur parc à répondre à la demande locative sociale et aussi de disposer à nouveau des recettes locatives liées à ces logements, dont elles étaient dépourvues.

    Suivant le recensement SWL des besoins et des priorités des sociétés en matière de travaux, quelque 48 projets de travaux permettraient la remise en location rapide de plus de 1 500 logements.

    Mon intention est de proposer prochainement au Gouvernement un programme d’aides régionales à cet effet dont la mise en œuvre ne peut pas tarder. Les chantiers seront lancés et réalisés rapidement. Le programme comportera exclusivement des projets dont les travaux pourraient commencer en 2018 (en 2019 au plus tard).

    Ce programme ne concerne pas les logements qui restent dans le circuit, mais qui sont temporairement non loués parce qu’ils font déjà l’objet d’une intervention (dans le cadre du Pivert, par exemple) ou en raison d’une vacance locative normale (le turnover entre deux baux). Le financement d’éventuels travaux de rafraîchissement et de remise à niveau dans ce dernier cas devrait trouver une solution dans la réforme de la fixation du loyer que je poursuis parallèlement.

    Je veille également à ce que les opérations demeurent économiquement justifiées. Je limiterai le coût des travaux à un plafond au-delà duquel - le montant de l’investissement nécessaire s’avérant inapproprié - j’inviterai la société à adopter une autre solution que la rénovation : la déconstruction ou la vente.