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La création et l'augmentation des formations aux objets connectés

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 412 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/04/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    L’Internet des objets représente un enjeu colossal, tant pour les particuliers que pour les professionnels. D’ici à 2020, on devrait, en effet, compter plus de 50 milliards d’objets connectés à travers le monde.
     
    Depuis plusieurs mois déjà, Technobel s’intéresse aux technologies liées à l’Internet des objets. Un catalogue complet de formations dédiées – repris sous le nom de programme ELIOT (pour Experiential Learning with Internet of Things)– a d’ailleurs vu le jour en 2016. L’an dernier, dans le cadre de ce programme, Technobel a lancé, en Wallonie, la première formation professionnelle qualifiante exclusivement consacrée à l’Internet des objets et appliquée au monde de l’industrie.
     
    La formation IOT Expert –Smart Industry oriented– construite en partenariat avec le Centre Technifutur, a ainsi permis aux demandeurs d’emploi de se spécialiser dans un domaine de compétences pointu et hautement recherché par les entreprises.

    Ceci était, bien sûr, une excellente initiative, qui répondait concrètement aux demandes actuelles.

    Est-ce que depuis, d’autres formations de ce type ont vu le jour, en Wallonie, ailleurs qu’à Ciney et Dinant ?

    Un partenariat pourrait-il être envisagé avec le FOREm ?

    Une formation aux objets connectés pourrait-elle faire partie intégrante des formations déjà proposées au sein du FOREm ?

    Qu’en est-il ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous faire le point sur le sujet ?
  • Réponse du 06/06/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    L’Internet des objets représente, en effet, un enjeu tant pour les particuliers (je renvoie l’honorable membre notamment au dossier de Test-Achats sur les dangers liés aux maisons connectées de ce mois de mai) que pour les professionnels. Il touche tous les secteurs depuis l’industrie 4.0 (IOT et cobotique) jusqu’à la smart region (smart cities) en passant par les compteurs ou les capteurs dans la construction, l’identification et le suivi dans la distribution ou la logistique et très bientôt des assistants personnels dans tous les domaines d’activités. L’annonce de 50 milliards d’objets connectés en 2020 et d’une orientation « Internet of everything » semble se confirmer.

    Les évènements concernant l’IOT, l’industrie 4.0 et plus largement les évolutions numériques se sont multipliés ces derniers mois en Wallonie et donnent de la visibilité aux acteurs principaux.

    Les objets connectés concernent cependant tous les secteurs et il convient donc d’accompagner un maximum de profils dans l’évolution numérique de leurs métiers.

    Au-delà du développement du catalogue ELIOT, le FOREm et son réseau des Centres de compétence sont partenaires et ont développé les formations nouvelles suivantes :
    - IOT expert et industrie 4.0 chez Technobel/Technifutur ;
    - IOT dans l’industrie culturelle et créative chez Technocité ;
    - foodtech et le projet laiterie chez Formalim ;
    - l’IOT dans le maraîchage au centre secteur vert ;
    - l’intégration de l’IOT dans diverses formations (industrie, domotique, filière bois, production, mécatronique, tic …).

    À travers son Plan numérique, le FOREm fait actuellement évoluer toutes les formations pour une prise en compte continue de la numérisation des métiers.

    Mon ambition, à travers la stratégie numérique wallonne que je déploie actuellement, est de couvrir toute la chaîne de formation et de sensibilisation à destination des enfants, des étudiants, des professeurs, des formateurs, des citoyens et des entreprises à travers les actions-écoles numériques, WallCode, l’accessibilité des formations des centres de compétence aux élèves et professeurs, l’adaptation des formations professionnelles initiales du FOREm ou de l’IFAPME, la formation continue des travailleurs, la sensibilisation à travers le financement des Espaces publics numériques, …
    Je construis également, notamment avec l’Agence du numérique et les secteurs, des partenariats nouveaux pour couvrir les domaines non encore ou trop peu couverts par l’offre de formation actuelle à savoir, pour ne citer que celles-ci, les formations au codage, à l’Intelligence artificielle, à la cybersécurité,….