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Les initiatives locales pour les métiers d'avenir

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 430 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 25/04/2018
    • de DREZE Benoit
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Du 16 au 21 avril, l’ASBL Basse-Meuse Développement a tenu à Herstal la seconde édition de son Salon de l’aéronautique, de la mécanique de précision et du spatial (le « Sams »). Cette très intéressante initiative vise à promouvoir auprès des jeunes les métiers d’avenir liés à ces secteurs. Des demandeurs d’emploi peuvent y proposer leurs services. Une série d’entreprises participent à l’opération pour susciter des vocations ou rencontrer des profils intéressants.

    Basse-Meuse Développement constitue un réseau de forces vives associant quelques communes de ce bassin à des partenaires privés et publics. Le FOREm était de la partie, par la tenue d’un « job dating ».

    Les initiatives de ce genre sont assurément louables. Il en existe de comparables dans d’autres bassins de Wallonie. À l’approche des communales, il est utile de rappeler que les pouvoirs locaux peuvent faire preuve de dynamisme et d’inventivité pour prendre leur part dans la bataille de l’emploi.

    Je voudrais sonder la vision de Monsieur le Ministre de ce type d’initiatives.

    Ne serait-il pas intéressant de les systématiser, de stimuler l’organisation de ce genre d’événements dans tous les bassins de la Wallonie ?

    Dispose-t-il de leviers et de moyens à cet égard ?

    Ne faut-il pas accorder une plus large place à des salons « spécialisés » comme celui-ci, par rapport à des salons généralistes, dont les jeunes sortent parfois plus indécis qu’en y entrant ?

    La multiplication d’initiatives de cette nature présente-t-elle un risque d’éparpillement des énergies, de perte de lisibilité des principaux outils de promotion des métiers et d’orientation professionnelle ? Je songe par exemple au premier rôle que devraient normalement occuper en ce domaine les Cités de métiers…

    Conviendrait-il de coordonner davantage ces opérations locales et les actions menées à d’autres niveaux dans le cadre des politiques de l’emploi ?
  • Réponse du 23/05/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    J’ai, à de nombreuses reprises, abordé la problématique de la pénurie de main-d’œuvre à laquelle sont confrontés différents secteurs tels que l’industrie ou l’aéronautique. Cette pénurie s’explique en partie par une méconnaissance des métiers exercés tels qu’électromécanicien ou technicien en système d’usinage par exemple.

    Le Salon du 19 avril autour des métiers de l’aéronautique, de la mécanique de précision et du spatial a permis de faire découvrir ces métiers à un large public. Je suis évidemment favorable à ce type d’initiatives qui permet de contribuer à l’orientation des jeunes et des demandeurs d’emploi tout en permettant aux entreprises de se faire connaître. C’est un lieu concret de rencontre entre l’offre et la demande de compétences.

    Il n’existe pas de vecteur unique pour faire découvrir les métiers : salons, visites d’entreprises, stages pour les plus jeunes, démonstrations, essais-métiers, capsules vidéos, … sont autant d’opportunités susceptibles de toucher des publics différents. Je ne pense pas qu’il faille supprimer une formule au profit d’une autre, à condition toutefois de s’assurer que l’ensemble des initiatives soutenues par les deniers publics sont justifiées et complémentaires.

    À cette fin, le FOREm a un rôle important à jouer étant donné qu’il participe à l’ensemble de ces initiatives.