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L'encadrement au sein des services d'aide aux familles

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 345 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/04/2018
    • de BONNI Véronique
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Dans le cadre de la mise en place de l'assurance autonomie, j'ai pu lire que Madame la Ministre souhaitait augmenter le taux d'encadrement au sein des services d'aide familiale.

    Le nombre d'assistants sociaux pourrait ainsi croître.

    À cet égard, je m'interroge. En effet, à l'heure actuelle, les assistants sociaux se rendent au domicile des futurs bénéficiaires pour évaluer les besoins et déterminer la mise en place des services adaptés à la situation.

    Avec la mise en place de l'assurance autonomie, les demandes et les évaluations seront confiées aux centres de coordination.

    De ce fait, quelles seront encore les missions des assistantes sociales ?

    Pourquoi prévoir d'augmenter leur nombre ?
  • Réponse du 23/05/2018
    • de GREOLI Alda
    Le rôle d’évaluateur dans le cadre de l’assurance autonomie consiste à se rendre au domicile de la personne et de lui faire passer un BelRAI screener, échelle retenue dans le cadre du projet afin de mesurer le niveau d’autonomie du futur bénéficiaire. Le BelRAI Screener pourra par ailleurs être complété d’un questionnaire permettant de mieux prendre en compte les critères qui définissent l’accompagnement social.

    Ce rôle d’évaluateur sera confié aux centres de coordination. Après concertation avec le secteur, j’ai également décidé de confier cette mission aux travailleurs sociaux des services d’aides aux familles et aux aînés (SAFA).

    Concernant les missions actuelles des travailleurs sociaux des SAFA, le projet d’assurance autonomie ne les remet nullement en question. Nous voulons toujours nous appuyer sur le professionnalisme et l’expérience de ceux-ci pour évaluer les besoins et rédiger les plans d’aide des bénéficiaires, c’est-à-dire déterminer la mise en place des services adaptés à la situation .

    Par ailleurs, l’honorable membre n’est pas sans savoir que ce sont les travailleurs sociaux des SAFA qui encadrent les équipes des aides familiales et des gardes à domicile, selon des normes qui varient d’un métier à un autre, alors que rien n’est actuellement défini pour l’encadrement des aides-ménagères sociales.

    C’est pourquoi nous prévoyons qu’une partie du refinancement des SAFA sera dédicacée à l’augmentation du taux d’encadrement des équipes, sur la base de nouvelles normes, ce qui correspond à une demande récurrente du secteur, jamais rencontrée jusqu’à présent.