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Le nombre de décès sur les routes en région verviétoise

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1102 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 02/05/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    En 2017, 22 personnes ont trouvé la mort sur les routes en région verviétoise.

    C’est sur base de données recueillies auprès de la police fédérale que Vias a fait cette constatation et ce chiffre ne prend en compte que les victimes décédées sur les lieux de l’accident !

    Même si le nombre d’accidents diminue d’année en année, malheureusement, en région verviétoise le nombre de tués augmente depuis 2014 (14 en 2014, 18 en 2015, 20 en 2016).

    On retrouve le long des autoroutes des affiches qui informent sur le nombre d’accidents et le nombre de tués sur les routes wallonnes.

    N’est-il pas plus indiqué d’afficher là où l’accident s’est produit, alertant de cette façon tout conducteur du danger réel qui existe ?

    Il existe des indicateurs tels que les crayons qui annoncent la proximité d’une école, demandant de réduire la vitesse. Ne peut-on reprendre le même symbole pour indiquer qu’il y a un danger ?
  • Réponse du 29/05/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Tout d’abord, il est important de rappeler que la Région wallonne sécurise régulièrement les tronçons routiers répertoriés comme dangereux, tant par des chantiers investissements de sécurisation (repris au Plan infrastructures 2016-2019 ou aux budgets annuels) que par la mise en place de plus petits aménagements de sécurité. Par ailleurs, de nombreuses Commissions provinciales de sécurité routière sont organisées afin d’analyser la sécurisation du réseau avec différents intervenants (l’administration des Routes, la Zone de Police, les autorités communales, les TEC, et cetera).

    Concernant les accidents en tant que tels, ceux-ci ne se passent jamais exactement aux mêmes endroits. Il serait donc erroné de penser que placer un panneau précisément à chaque localisation d’un accident pourrait améliorer la situation. En outre, plusieurs circonstances (telles le véhicule, le conducteur ou le lieu par exemple) peuvent être à l’origine d’un accident. L’infrastructure en tant que telle n’est « responsable » de l’accident que dans 3 à 5 % des cas.

    Quoi qu’il en soit, l’administration et la SOFICO dépensent régulièrement des budgets afin de sécuriser davantage le réseau routier régional et de diminuer ainsi le nombre de blessés suite à des accidents de la route.