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Le projet SANISOL

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1118 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 08/05/2018
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Lors de la séance du Gouvernement wallon du 14 décembre 2017, une subvention a été accordée, notamment à l’ISSeP, pour financer le projet SANISOL qui vise à la « Détermination des teneurs limites en polluant dans le sol en vue d’assurer la qualité commerciale des productions végétales en Wallonie et la gestion des risques pour les producteurs - développement d’un outil pilote permettant de fournir via Internet des recommandations particulières de gestion et d’utilisation à tout producteur de biomasses alimentaires produites sur un sol contaminé en Wallonie ».

    Cette étude fait-elle suite au cas de pollution de sol, notamment dans la Région liégeoise ?

    Quels sont les budgets octroyés par la Région wallonne dans le cadre de cette étude ?

    Quand va-t-elle débuter ?
  • Réponse du 29/05/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Une subvention au projet SANISOL a effectivement été accordée par le Gouvernement wallon en sa séance du 14 décembre 2017, en vue de répondre à la problématique croissante de la pollution mise en évidence dans le cadre du développement de l’agriculture urbaine en Wallonie.

    Bien que l’approche proposée concerne la région dans son ensemble, le cas emblématique du potager collectif de Bressoux à Liège est au cœur du projet. En effet, il constitue le plus grand jardin potager collectif de Wallonie (environ 6 ha, 250 familles) et présente des teneurs en polluants plus élevées que la moyenne des jardins potagers collectifs sur Liège et que les jardins de particuliers investigués dans le cadre de POLLUSOL 2 à Seraing et Trooz. Il peut donc être considéré comme un « hotspot ».

    Le budget octroyé dans le cadre de cette étude est de 417.720 euros pendant une année pour couvrir l’activité des cinq groupes de travail (GT) envisagés :
    * GT1 piloté par ULg Gembloux AgroBioTech – volet transfert des polluants du sol vers la plante;
    * GT2 piloté par la SPAQuE – volet modélisation des risques pour les producteurs de biomasse alimentaire;
    * GT3 piloté par l’ISSeP – volet Environnement-Santé ;
    * GT4 piloté par l’UCL - volet outil informatique et évaluation cartographique régionale;
    * GT5 piloté par Espace-Environnement - volet communication

    Ce projet a débuté le 15 janvier 2018.