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La meilleure intégration des produits locaux dans les repas scolaires

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1149 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 09/05/2018
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le 2 mai dernier, Monsieur le Ministre a présenté un référentiel wallon pour une alimentation durable. Dans la foulée, il a indiqué vouloir « faire signer une charte aux cantines scolaires pour qu'elles intègrent davantage de produits wallons à leurs menus » (La Dernière Heure, 3 mai 2018, p. 14).

    Il n'est pas sans savoir qu'en 2012, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a élaboré et diffusé un cahier spécial des charges de référence pour améliorer les repas de collectivité des enfants de 3 à 18 ans, à destination des écoles et des centres de vacances.

    Ce cahier spécial des charges, qui privilégie déjà les circuits courts, est actuellement mis à jour pour renforcer les critères de développement durable, insister encore davantage sur l'introduction des fruits et légumes et réduire le coût des repas scolaires pour les familles.

    Par conséquent, peut-il me dire quelle serait la valeur ajoutée de la charte qu'il envisage par rapport au cahier spécial des charges ?

    Dispose-t-il d'un bilan du recours actuel aux produits locaux et donc aux circuits courts par les écoles qui implémentent le cahier spécial des charges ?

    Quel est l'état de la concertation avec la Ministre en charge de l'Éducation sur cet enjeu ?

    Quelles sont les initiatives prises avec celle-ci ?
  • Réponse du 31/05/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Dans le décret-programme en préparation, il est prévu la possibilité de mettre en place des conventions de transition écologique – appelées « green deal » dans d'autres régions.
    Cette convention permet à un secteur de s'engager de manière forte, puisqu'elle est signée par les secteurs concernés, mais aussi par le Gouvernement, dans des objectifs, par exemple de parts d'alimentation locale ou d'alimentation respectueuse de l’environnement dans les cantines.

    Outre les écoles, les principaux secteurs envisagés sont, les soins et la santé, les entreprises, les organisations et administrations. Ce green deal « Cantines durables » ne se limite donc pas au seul secteur scolaire.
    Nous ne partons pas de rien, toute une série d’initiatives et d’outils existe déjà. Le Cahier Spécial des Charges de la Fédération Wallonie Bruxelles dont il est fait mention est un outil intéressant, mais qui n’est plus à jour. Sous l’impulsion de la Ministre de l’Enseignement, l’administration travaille à son actualisation et la nouvelle version est prévue pour la rentrée scolaire prochaine.
    Outre cela, il existe des actions de sensibilisation, d’encadrement du personnel de cuisine, de mise en relation avec les producteurs.

    Le Green Deal va créer un cadre cohérent. Des objectifs globaux seront définis qui feront en sorte que l’ensemble des moyens mis en œuvre poursuit une direction commune aidant à plus de concertation. Cela facilitera les économies d’échelle et donc l’efficience du travail qui est fait dans les cantines en termes d’alimentation durable. De plus, ce Green Deal accélérera le mouvement qui est en marche et créera une dynamique pour des initiatives nouvelles par exemple un label pour les cantines durables en Wallonie.

    Cette première convention de transition écologique a été confiée à un opérateur qui a dans son cahier des charges, pour ce qui concerne le secteur des cantines scolaires, de faire le lien avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et le secteur de l’enseignement. Effectivement, le dispositif prévoit une concertation et une organisation qui soient pensées avec des acteurs de l'enseignement ainsi que des autres secteurs concernés.