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La mobilité en zone rurale

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1151 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 09/05/2018
    • de POTIGNY Patricia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    FlexiTec, service complémentaire aux lignes ordinaires des bus en zone rurale, fonctionne actuellement en tant que projet-pilote dans huit communes de la Province de Luxembourg.

    Cette alternative fonctionnant maintenant depuis plusieurs mois, peut-on connaitre les résultats de cette expérience ?

    Va-t-elle être élargie prochainement à d’autres zones ?

    Une nouvelle approche plus globale afin de mieux rationaliser les moyens utilisés a été évoquée. Qu’en est-il ?

    Par ailleurs, en réponse à une de mes questions sur le sujet, Monsieur le Ministre me faisait savoir que l’idée d’une coordination régionale était toujours à l’ordre du jour. L’objectif serait double : rendre l’offre plus claire et plus accessible auprès de la population et maintenir la plus-value sociale offerte par les opérateurs. Où en est l’étude de cette structure ?

    Le système des centrales des moins mobiles devait par contre se développer en Wallonie…Je constate en consultant la carte interactive que par rapport à la Flandre, notre région est très peu couverte.

    Des moyens vont-ils être prochainement mis en œuvre pour soutenir ce service de transport ?

    Qu’en est-il de l’accessibilité plus directe, via smartphone, annoncée pour juillet 2017 ?
  • Réponse du 01/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    L’évaluation du service FlexiTEC a livré les principales conclusions suivantes :

    - le coût du service est relativement faible pour un service de transport à la demande. Le service s’appuie sur des structures existantes et les coûts variables sont partagés entre la commune (et ses éventuels partenaires locaux) et le TEC ;
    - en 18 mois, 3 624 déplacements ont été réalisés sur les huit communes. Ce chiffre raisonnable prouve qu’il s’agit bien d’un service de carence enclenché uniquement lorsqu’aucune autre possibilité de déplacement n’existe ;
    - l’enquête de satisfaction menée auprès des utilisateurs révèle un taux de satisfaction très élevé (95 %) ;
    - les communes estiment que ce service est utile sur leur territoire et elles ont toutes souhaité prolonger l’expérience.

    Au travers de ce projet, le TEC soutient les communes qui ont la volonté d’améliorer la mobilité sur leur territoire avec une solution souple, peu coûteuse et qui rentre dans un canevas complémentaire aux lignes régulières. Le groupe TEC souhaite pouvoir poursuivre cette expérience car ce type de solution peut permettre d’améliorer l’efficacité de son réseau classique hiérarchisé et structurant.

    Par ailleurs, la mise en place d’une coordination régionale des initiatives de mobilité complémentaires passera par une mise à disposition d’outils et de solutions performantes, notamment une application informatique pour PC et téléphones portables et une permanence téléphonique, qui orienteront le client vers la solution de mobilité la plus pertinente. La volonté est d’aboutir dans ce dossier pour le deuxième semestre de l’année 2018.

    Certaines formules (comme le système de recours à un conducteur bénévole défrayé) devront être développées pour compléter l’offre de mobilité là où ce qui existe aujourd’hui ne suffit pas.