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L'enlèvement des bornes en béton sur l'autoroute Malmedy-Saint Vith

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1182 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 16/05/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Sur le tronçon autoroutier indiqué, la couche d’asphalte va être remplacée par de l’asphalte silencieux. Je ne conteste pas cet investissement.

    Par contre, pourquoi déconstruire la double bande en béton qui sépare le sens aller et le sens retour ?

    D’après ce que sais, cette infrastructure était toujours en bon état. Pourquoi donc la remplacer par des glissières en métal ?

    La question se pose d’autant plus qu’entre Liège et Namur, on vient de créer la même bande en béton, et ce de façon récente. Il me semble donc particulier de justifier ce coût en faisant référence à d’autres impositions, dont les impositions européennes.

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous communiquer le coût de ces travaux ?
  • Réponse du 06/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Les dispositifs présents étaient des dispositifs non conformes aux normes européennes NBN-EN 1317, contrairement aux dispositifs nouvellement installés entre Liège et Namur qui ne présentent pas le même profil et qui sont bien conformes à ces normes européennes.

    Par ailleurs, les dispositifs présents étaient en mauvais état : ils étaient fissurés et se démantelaient. D’ailleurs, à cause de la dilatation thermique, l’une des faces se décalait par rapport à l’autre et se plaçait face au trafic, ce qui aurait pu créer à terme un grand risque de collision frontale en cas d’accident, et donc un risque d’accident mortel.

    Divers éléments conduisent au choix de l’une ou l’autre solution (glissières en métal, dispositif en béton coulé en place ou préfabriqué), mais toutes doivent être conformes aux normes NBN-EN 1317.

    Dans le cas présent, le choix s’est arrêté sur deux glissières en métal pour les raisons suivantes :
    - en cas d’accident, la sévérité de choc est moins importante qu’avec des dispositifs en béton. Cela est attesté par les essais réalisés dans le cadre de la norme NBN-EN 1317 ;
    - prix de départ généralement inférieur pour les glissières métalliques par rapport aux dispositifs en béton ;
    - possibilité de repousser la neige en berme centrale. Or, ce critère est important dans la région traversée.

    Concernant les viaducs, des dispositifs en béton préfabriqué ont par contre été prévus, et ce pour notamment deux raisons : ceux-ci pourront être déplacés lors d’une prochaine rénovation de l’ouvrage d’art et ces dispositifs permettent de mieux gérer la place disponible.

    Enfin, concernant les dépenses, le coût de la mise en place des dispositifs de retenue avoisine les 2,5 millions d’euros sur un coût total de chantier de plus de 17 millions d’euros HTVA.