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La consommation d'azote en agriculture

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1185 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/05/2018
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Nous savons que les engrais azotés peuvent favoriser la croissance des cultures, mais ils peuvent également avoir des répercussions sur l’environnement, en particulier sur la qualité des eaux.

    Entre 1995 et 2014, la quantité d’azote minéral appliqué sur les sols agricoles wallons est passée de 127Kg N/ha de la surface agricole utile à 103,6 Kg, soit une diminution de 18,4 %. Malgré les efforts manifestement consentis, les quantités d’azote minéral épandues en Wallonie sont presque deux fois plus élevées que la valeur moyenne européenne (à savoir, 53,5Kg en 2012). Les apports d’azote organique, issu des effluents d’élevage sont également en baisse. Les apports d’engrais azotés totaux ont diminué de 16,8 % en Wallonie.

    Le Programme de gestion durable de l’azote en agriculture (PGDA) impose aux agriculteurs wallons une série d'obligations pour gérer la fertilisation azotée et assurer la qualité de l’eau, d’application depuis juin 2014.

    Cette troisième version a-t-elle fait l’objet d’une évaluation ?

    Quelles sont les améliorations à apporter ?

    Une nouvelle version de ce programme est-elle en discussion ?

    Quels sont les objectifs wallons en matière de réduction d’usage d’azote ?
  • Réponse du 11/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le 13 juin 2014, le Gouvernement wallon a adopté le PGDA 3. Cette année, cela fera donc quatre ans que ce texte est en application.

    En juin 2016, chaque état membre de l’Union européenne a rendu un rapport à la Commission européenne contenant les résultats de l’application de la directive nitrates.
    Sur base de ces rapports, la Commission a publié le 4 mai 2018, avec plus d’un an de retard, son rapport sur la mise en œuvre de la Directive nitrate.

    Selon les textes en vigueur, le programme d'action doit être réexaminé et, le cas échéant, révisé tous les quatre ans au moins sur base du programme de surveillance imposé par la Directive.

    C’est pourquoi, sur base du rapport de la Commission européenne sur la mise en œuvre de la Directive nitrates et des dernières données dont l’administration dispose, un rapport sur l’efficacité du PGDA a été demandé à l’administration.

    Ce rapport doit d’une part évaluer le PGDA 3 et l’efficacité de sa mise en œuvre et d’autre part, évaluer la nécessité de réviser le PGDA en tenant compte des évolutions législatives européennes prévues.