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L'environnement-santé

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1249 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/05/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le réseau Eco-Impact est un réseau d’analyses de l’impact des activités humaines sur l’environnement et sur la santé.

    Il existe déjà des bureaux d’études qui se penchent sur la santé et d’autres qui travaillent sur l’environnement, mais un bureau d’étude qui se penchait spécifiquement sur le lien entre l’environnement et la santé, c’est nouveau.

    Ce lien entre environnement et santé est pourtant d’actualité. Depuis le début de la législature, je n’arrête pas de le répéter !

    N’est-ce pas un manque de sens de responsabilité politique de ne pas mettre en place des services au sein du Service public de Wallonie qui focaliseraient leur énergie sur le lien santé-environnement ?

    N’est-ce pas indiqué de mettre en place un réseau de biosurveillance capable d’identifier au plus juste et en temps réel l’impact environnemental sur la santé ?
  • Réponse du 19/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Il est évident que le lien entre environnement et santé est à la fois d’actualité et de première importance.

    Il est par contre étonnant d’entendre parler d’un manque de sens de responsabilité politique sur la thématique de l’environnement-santé.

    Une cellule permanente en environnement-santé, qui se consacre exclusivement à la thématique, existe depuis 2010 au SPW. Elle est actuellement attachée à la DGO3. Cette cellule entretient le lien entre la population et les institutions wallonnes pour ce qui concerne les problématiques quotidiennes associant l’environnement et la santé. Elle constitue également le guichet unique environnement-santé de la Wallonie, qui permet à tout un chacun de poser une question de santé liée à l’environnement ou d’introduire une plainte lorsqu’une origine environnementale locale est soupçonnée pour des problèmes de santé.

    L’ISSeP n’est pas en reste puisqu’une cellule de l’Institut est entièrement dédiée aux études en environnement-santé. On lui doit par exemple les études EXPOPESTEN et PROPULPPP qui ont déjà suscité de nombreuses questions parlementaires.

    Le précédent et premier plan wallon sur la thématique, le PARES, s’est tenu de 2009 à 2013, mais aucun travaux n’ont été entrepris lors de la précédente législature pour y donner une suite. Pour remédier à cette situation, un plan en environnement-santé est en cours de préparation et son calendrier initial est pour l’instant toujours bien respecté. Il est prévu de le faire valider par le Gouvernement fin 2018 et de le présenter au Parlement début 2019, ainsi que d’inclure une clause de rendez-vous réglementaire pour obliger la tenue de nouveaux plans en environnement-santé à intervalle régulier en Wallonie.

    Concernant la biosurveillance, comme déjà annoncé, un budget conséquent vient d’être dégagé lors du dernier conclave budgétaire pour organiser un biomonitoring à l’échelle wallonne. Les travaux de mise en place du projet sont actuellement en cours.

    Enfin, l’honorable membre se souviendra sans doute du « décret transposant la directive 2014/52/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 modifiant la directive 2011/92/UE concernant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement et modifiant le décret du 11 mars 1999 relatif au permis d’environnement en ce qui concerne la dématérialisation et la simplification administrative et diverses dispositions », qui a été adopté par le Parlement wallon le 24 mai dernier et qui prévoit notamment que la santé humaine devient le premier élément devant être analysé dans le cadre d’une étude d’incidences.